BRAZZAVILLE, 21 JUIN (ACI) – Le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, M. Christian Aboké-Ndza, a rassuré, le 16 juin dernier à Brazzaville, sur le lancement, par le gouvernement, du processus devant permettre aux organisations d’employeurs et des travailleurs de conduire le Congo dans la voie de la modernité et du renforcement de son cadre législatif protecteur des droits inhérents au travail.
Cette assurance a été donnée lors de l’atelier d’élaboration de la feuille de route relative à la mise en place des outils de promotion de la sécurité et de la santé au travail, suite à l’aboutissement de l’audience accordée par le ministre d’Etat, ministre en charge du travail, M. Firmin Ayessa, le 29 avril dernier à la directrice du Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (Oit) pour le Congo, Mme Nteba Soumano.
A cette audience, s’ajoutent les échanges lors de la participation du Congo, du 23 mai au 13 juin dernier à Genève en Suisse, à l’occasion de la 110ème session de la conférence internationale sur le travail en faveur de la vie économique et sociale du pays, de l’assurance et du travail.
A la fin de cet atelier, le spécialiste technique, sécurité et santé au travail du Bureau international du travail (Bit), le Dr Halim Hamzaoui, a précisé que l’objectif de cette feuille de route est de travailler avec les partenaires congolais pour promouvoir et optimiser le système actuel de sécurité santé au travail, afin de prévenir au mieux la santé sécurité des travailleurs dans l’ensemble des secteurs.
Selon lui, après la mise en œuvre de cette feuille de route, il y aura des initiatives de bonnes pratiques, en termes de prévention des risques professionnels, tandis que plusieurs programmes et des actions sont déjà mis en place par différents acteurs.
Cette feuille de route, a-t-il fait savoir, va permettre à tous ces acteurs de travailler ensemble pour optimiser les résultats obtenus, l’utilisation des ressources humaines et matérielles, renforcer leurs capacités ainsi que l’expertise nationale et avancer sur cette prévention. «Il sera question de prendre en compte la santé sécurité comme un système où tout le monde va intervenir ensemble, et non chacun dans son petit cercle», a-t-il dit.
A l’issue de cet atelier, M. Hamzaoui a fait entendre que ce processus entre dans un cadre beaucoup plus global, celui de la reconnaissance par la communauté internationale.
Ce processus, a-t-il affirmé, amènera les pays membres de rendre ce droit universel, de mettre en place des systèmes de santé sécurité au travail qui permettent de prévenir au mieux les risques professionnels sur le lieu de travail. (ACI/Blanchard Boté)
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