BRAZZAVILLE, 28 SEPT (ACI) – L’Ong Essor et le Club jeunesse infrastructures et développement (Cjid) ont remis, les 25 et 26 septembre dernier à Brazzaville, les certificats de fin de formation à 70 jeunes désœuvrés des arrondissements 1 et 7, à savoir Makélékélé et Talangaï, en vue de leur insertion professionnelle dans la société.
Cette formation a été organisée dans le cadre du projet pilote de Formation et d’insertion professionnelle (Fip’Action). Durant 10 mois, ce projet a permis aux apprenants d’être initiés aux métiers de coiffure-esthétique, de pâtisserie, de menuiserie, garnissage, d’assistanat de direction et d’hôtesse d’accueil.
Financé par l’Agence française de développement (Afd) à hauteur de plus de 47.000 euros, soit 38 millions de Fcfa, ce projet, qui prend fin le 30 septembre prochain, a pour objectif général de faciliter durablement l’accès à la formation et l’insertion professionnelle des populations vulnérables par un travail pluri-acteurs impliquant la société civile, le secteur privé et les autorités locales. Il consiste spécifiquement à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des quartiers périphériques de Brazzaville.
Intervenant lors de la remise desdits certificats aux bénéficiaires, le conseiller à l’orientation scolaire et professionnelle, M. Louis Rémi Bobiba, représentant le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, a encouragé l’Ong Essor d’avoir formé les 70 jeunes congolais. Sur ce, il a souligné que la formation des jeunes constitue une priorité pour le ministère de l’Enseignement technique et professionnel pour endiguer le chômage qui touche la couche juvénile.
«Dans la perspective des formations des jeunes, le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi compte sur le partenariat public-privé, notamment en travaillant avec les associations à l’instar de l’Ong Essor », a-t-il dit.
Parlant des critères de sélection qui donnent accès à toute formation, la coordonnatrice du projet Fip’Action, Mme Flore Bantsimba, a dit que tout candidat doit être de la tranche d’âge comprise entre 17 et 35 ans, un habitant de l’un des deux arrondissements précités, animé de la volonté de participer aux activités proposées et doit avoir un niveau minimum en écriture et en lecture. «Chez nous, le jeune n’est pas un bénéficiaire. Il est un acteur de son insertion. Pour bénéficier de la formation, il est censé payer 10% du coût de sa formation qui représentent le fonds d’appui à l’apprentissage», a-t-elle ajouté.
Quant au représentant des apprenants, M. Elie Iloba Epkola, il a fait savoir que la cérémonie de remise des certificats marque une étape tournante de leur vie, parce qu’elle constitue le début d’une vie professionnelle. «Nos formations respectives nous ont donné des connaissances et des pratiques adéquates», a-t-il soutenu.
Outre ces 70 jeunes, l’Essor-Fip’Action, en partenariat avec l’Iedc, a également fait bénéficier à 30 entrepreneurs, dont 60% de femmes, d’une formation en transformation agroalimentaire et en maraîchage agro-écologique, dans le cadre du projet Pamtac-B2, a-t-on appris. (ACI)
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