BRAZZAVILLE, 28 SEPT (ACI) – Plus de 300 candidats ont affronté, le 26 septembre dernier à Brazzaville, les épreuves écrites du concours d’entrée à l’Institut national polytechnique ‘’Félix Houphouët-Boigny’’ (Inpt-Fhb) de Yamoussoukro, en Côte D’Ivoire.
Cet institut, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, lors du lancement dudit concours, offre une excellente opportunité pour les bacheliers congolais désireux de se former dans les domaines tels que les mines, le bâtiment, les travaux publics, l’agriculture, l’informatique, la gestion qui n’existent pas encore dans les universités et instituts congolais.
A cette occasion, il a plaidé pour que les étudiants issus des écoles inter-Etats soient traités comme les auditeurs de justice pris en charge par la Fonction publique, dès l’instant qu’ils sont admis au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) et sont directement intégrés dans la fonction publique après l’obtention de leur diplôme de fin de formation. M. Itoua a exprimé aussi le même souhait pour les étudiants de la Faculté de science de la santé.
Par ailleurs, il a souligné que dès leur admission au concours d’entrée dans les écoles inter-Etat, telle que celles de l’architecture et d’urbanisme de Lomé (Togo), de la médecine vétérinaire à Dakar (Sénégal), d’informatique à Libreville (Gabon), des métiers de l’aviation civile à Niamey (Niger) et de l’Ecole inter-Etat (Die) de Ouagadougou (Burkina Faso), les étudiants bénéficient automatiquement d’une bourse.
«A la fin de leur formation dans ces écoles inter-Etat, ces étudiants finalistes sont tellement brillants qu’ils sont tout de suite recrutés soit par les sociétés privés burkinabés, soit par celles de l’Afrique de l’Ouest et très souvent par des institutions internationales, surtout pour ceux sortis de l’école de Ouagadougou», a fait savoir M. Itoua.
Il a fait remarquer qu’une fois leurs études finies, l’Etat congolais a du mal à faire revenir ces cadres, alors qu’il les a envoyés en formation.
L’Inpt-Fhb compte des étudiants de 18 nationalités. Il souhaite que le Congo devienne souhaite son partenaire privilégié. Actuellement, a dit le ministre de l’Enseignement supérieur, 97 étudiants congolais y sont inscrits. A ce propos, il a plaidé pour l’augmentation du nombre de candidats à ce concours. A son avis, ce nombre devrait passer à peu près à 50 places. «Plus qu’ils seront nombreux, plus l’institut sera convaincu de nous accorder davantage de places», a-t-il estimé.
Cet institut met des logements, un restaurant universitaire, un centre médical et des installations sportives à la disposition des étudiants, a conclu M. Itoua. (ACI)
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