BRAZZAVILLE, 07 OCT (ACI) – L’activité économique nationale connaîtra un frémissement avec une croissance positive de 0,5 % en 2021, contre un fléchissement de 8,6% en 2020 selon les projections faites, relève le compte rendu du Conseil des ministres du 5 octobre dernier.
Lu par le ministre de la Communication et des médias, M. Thierry Lézin Moungalla, ce compte rendu révèle qu’en 2020, la demande intérieure fléchirait de 40,6%, contre une croissance de 0,7% en 2019. Au titre des échanges extérieurs, les importations et les exportations baisseraient respectivement, en termes réels, de 46,6% et de 56,2%.
Du côté de l’offre, cette récession s’explique par les contreperformances de tous les secteurs d’activités. Le secteur hors pétrole poursuivrait son ralentissement, en lien avec le repli plus prononcé de l’activité économique dans les secteurs de la sylviculture et de l’exploitation forestière, des transports et des télécommunications ainsi que de l’administration publique, souligne le document.
En outre, le ralentissement mondial a affecté le commerce international, dont les échanges ont baissé de près de 3,5% en glissement annuel au cours du premier trimestre, en raison de la forte chute de la demande de biens et services, de l’effondrement du tourisme international et des ruptures d’approvisionnement provoquées par les mesures de confinement et par les restrictions sur les échanges, souligne le compte rendu du Conseil des ministres.
Détaillant l’environnement économique international à cette occasion, le ministre délégué au Budget, M. Ludovic Ngatsé, a précisé que le projet de loi de finances pour l’année 2021 a été élaboré dans un contexte mondial de crise et que le Fonds monétaire international table ainsi sur une contraction de 4,9 % du Pib mondial en 2020. (ACI)