BRAZZAVILLE, 06 SEPT (ACI) – Les participants à l’atelier de planification opérationnelle de l’initiative pilote «Développement d’une base de données sur les ressources génétiques et connaissances traditionnelles associées» ont recommandé, le 5 septembre à Brazzaville, au ministère en charge des institutions de recherche, d’acquérir un serveur pour une meilleure gestion de la banque de données des ressources génétiques.
Cet atelier, organisé du 3 au 5 septembre par le ministère du tourisme et de l’environnement, en collaboration avec le secrétariat exécutif de la Comifac et avec l’appui financier de la GIZ à travers le projet Régional Giz d’appui à la Comifac, a eu pour objectif global de procéder à la planification opérationnelle de l’IF et de définir les modalités de sa mise en œuvre.
A l’issue de leurs travaux, les participants ont également recommandé à ce ministère de créer les conditions cadres pour renforcer la coopération entre les différentes institutions de recherche. De même, ils ont recommandé à la plateforme des chercheurs d’intégrer en son sein le point focal Ch Apa et aux juristes de finaliser les matrices opérationnelles de l’Ip.
Dans une interview accordée à la presse à la fin des travaux, le Pr Jean de Dieu Nzila a indiqué que cette banque de données sera constituée de souches végétales, animales et microbiennes qui, ayant une valeur ajoutée, peuvent générer des revenus.
«Nos écosystèmes regorgent de beaucoup de ressources génétiques mal valorisées. Ayant commencé avec le protocole de Nagoya, certains Etats incitent les autres pays à identifier toutes les ressources qui ont un fort potentiel d’échange de même valeur ajoutée entre les partenaires», a-t-il poursuivi.
Pour la mise en œuvre effective de cette banque de données, a-t-il notifié, cet atelier a permis de mettre en place un organe de gouvernance qui sera constitué de points focaux, du ministère de l’environnement, des différentes administrations et de la communauté scientifique.
A côté de cet organe de gouvernance, a dit M. Nzila, il a été aussi mis en place un organe de pilotage constitué d’une plateforme de chercheurs membres des organismes de recherche des établissements de l’université Marien-Ngouabi, de tradi-praticiens et d’organisations de la société civile. (ACI/Blanchard Boté)
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