Brazzaville, 13 Jan (ACI) – La coopération entre la Chine et l’Afrique s’intensifie, avec des projets visant à renforcer la sécurité alimentaire et à moderniser les infrastructures.
Le manioc, aliment clé en Afrique, a vu sa production augmenter de 300% grâce à une collaboration avec les experts chinois. Ce partenariat s’étend au-delà de l’agriculture, englobant des infrastructures essentielles telles que la route nationale n°1 en République du Congo et des barrages hydroélectriques.
Le récent voyage du ministre chinois des Affaires étrangères, M. Wang Yi, en République du Congo, souligne l’importance de ce lien. Sa visite vise à mettre en œuvre les décisions des deux Chefs d’Etat, renforçant ainsi la coopération dans le cadre des dix actions de partenariat sur la modernisation.
Le ministre a également pu observer le nouvel éveil de l’Afrique cherchant à forger son propre chemin de développement, loin des modèles imposés de l’extérieur.L’Afrique aspire à un système international plus juste et équitable.
PLe Président Denis Sassou-N’Guesso l’a clairement articulé, « le multilatéralisme doit s’inscrire dans un cadre global reflétant les réalités contemporaines. » Dans cette quête, la Chine apparaît comme un allié naturel, promouvant un monde multipolaire et une mondialisation inclusive.
Le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), devant fêter son 25e anniversaire en 2025, illustre l’ampleur de cette relation. Plus de 100.000 km d’autoroutes et 10000 km de chemins de fer ont été construits, générant plus d’un million d’emploi en Afrique ces trois dernières années.
Ce partenariat ne montre aucun signe d’affaiblissement malgré les défis mondiaux.Sous la co-présidence de la République du Congo, le Focac aspire à renforcer encore davantage les liens entre la Chine et l’Afrique, en mettant l’accent sur une communauté d’avenir partagé. Comme le dit un adage africain, « la persévérance est un talisman pour la vie », un principe devant guider les relations sino-africaines vers un avenir radieux. (ACI)