BRAZZAVILLE, 03 SEPT (ACI) – La ministre de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a annoncé, le 1er septembre dernier dans la ville capitale, le départ du directeur général du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (Chu-B), Me Sylvain Villard.
Elle a fait cette annonce à l’ouverture de l’atelier sur l’optimisation des consultations externes du Chu-B. A cette occasion, elle a fait savoir que le départ de Me Villiard n’est pas suscité par un problème d’incompétence ou quoi que ce soit.
«Il s’agit en réalité d’un contrat d’une année pour appuyer la gestion du Chu-B qu’avait confiée le gouvernement, sur l’instruction du Président de la République, à l’Unité de santé internationale du Centre hospitalier de Montréal, en vue d’améliorer les performances hospitalières», a dit Mme Mikolo.
Pour elle, la première année de la mise en œuvre du contrat de prestation de services justifie la reconfiguration de l’assistance technique de l’Unité de santé internationale du Centre hospitalier de Montréal.
«A cette étape cruciale de l’implantation d’une nouvelle gouvernance, la compétence managériale doit être supportée par une expertise clinique, afin d’obtenir une compréhension commune et un fort engagement du corps médical» a-t-elle poursuivi.
Concernant le nouveau directeur général proposé selon les arrangements contractuels par le Centre hospitalier de l’université de Montréal, elle a précisé que ce dernier est un médecin qui jouit d’une grande expérience de directeur des hôpitaux.
En s’adressant aux différents chefs de services du Chu-B, Mme Mikolo les a exhortés à pérenniser l’œuvre de Me Villiard qui, à l’image d’un laboureur, a débroussaillé, dessouché et sarclé le terrain sur lequel ils sont appelés à présent, en tant qu’acteurs de première ligne du Chu-B, à semer les graines de la nouvelle gouvernance de cet hôpital.
A en croire Mme Mikolo, le travail du directeur général sortant a fait germer une nouvelle organisation et un nouveau fonctionnement, en faisant pousser et fleurir des pratiques conformes aux normes et standards internationaux, afin de récolter, comme fruit, la pleine satisfaction à la fois des patients et des soignants. (ACI/Audrey Sounguika)