BRAZZAVILLE, 06 NOV (ACI) – La ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, a indiqué, le 4 novembre dernier à Brazzaville, que 52 projets liés aux programmes sectoriels de l’économie bleue, validés par les ministres en octobre 2017, ont été retenus par le Cabinet d’étude.
Cette information a été donnée lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième réunion du Comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, tenue du 4 au 5 novembre 2019.
Selon Mme Soudan-Nonault, 71% de ces projets proviennent du secteur public et 29% du secteur privé. L’étude financière réalisée, a-t-elle précisé, a permis de chiffrer le premier pipeline des projets à hauteur de 2,5 milliards de dollars. Ce premier travail, dont les résultats sont encourageants, devrait être poursuivi en vue d’identifier d’autres projets, a-t-elle poursuivi.
Conformément à la feuille de route de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, l’objectif général de cette deuxième réunion du Comité de pilotage est de présenter et de valider les premiers rapports intermédiaires.
Durant ces deux jours, il s’agira spécifiquement de présenter la première version du pipeline des projets pour le Lot 1, de présenter la première version des scénarii du véhicule financier et leurs schémas de gouvernance pour le lot 2, de valider les premiers rapports intermédiaires et de formuler des orientations ou des recommandations pour la poursuite de l’étude.
Pour sa part, le représentant du secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), M. honoré Tabuna, a indiqué que le Secrétariat général de la communauté est impatient de connaître les résultats de cette deuxième réunion du Comité de Pilotage.
D’après lui, il conviendra de confirmer le passage aux actions concrètes du Fonds bleu, en vue de répondre aux attentes de financement des Etats, des entreprises et des populations, ainsi qu’à celles des Partenaires techniques et financiers.
Les actions concrètes et palpables, a-t-il précisé, sont devenues une exigence et un indicateur de performance dans le système international de développement, comme cela a été confirmé récemment par le sommet des Nations Unies sur le climat, organisé le 23 septembre dernier à New York, aux Etats-Unis d’Amérique (Usa).
Avant de terminer son discours, M. Tabuna a réitéré ses félicitations à Mme Soudan-Nonault pour son dynamisme qui a conduit à la mobilisation de plusieurs partenaires, notamment le Pnud Congo, le Pnud Maroc, le Centre des compétences pour les changements climatiques et 4C Maroc, dont le rôle est déterminant dans les résultats déjà obtenus depuis septembre 2017.

Intervenant à cette occasion, le représentant résident du Pnud au Congo, M. Maleye Diop, a déclaré que depuis la signature, le 29 avril 2018, du Protocole de création de la Commission du climat du Bassin du Congo (Ccbc), l’engagement du Pnud comme partenaire stratégique à travers ses appuis multiformes aux côtés d’autres comme le 4C Maroc, reste un acquis incontestable pour la Commission, en vue de mutualiser tous les efforts nécessaires et indispensables.
«Nous osons espérer que ces efforts conjugués conduiront les pays à mieux concilier la lutte contre les changements climatiques et œuvrer au développement économique pour parvenir à une croissance inclusive durable axée sur la diversification de l’économie, le développement des partenariats gagnant-gagnant et l’amélioration des conditions de vie des populations dans les 16 Etats membres», a-t-il conclu. (ACI/Blanchard Boté)