RABAT, 09 MARS (ACI) – La question du changement climatique n’est pas un luxe pour l’Afrique, c’est une urgence et une nécessité, a déclaré récemment à Rabat, au Maroc, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
Il a fait cette déclaration au cours d’un petit déjeuner débat avec 150 membres du réseau ‘’Les Panafricaines’’. A cette occasion, il a fait savoir que les femmes africaines sont les plus touchées par l’impact du réchauffement climatique sur le continent, notamment ses conséquences socio-économiques.
«C’est là toute la raison d’être des Panafricaines, qui ont décidé cette année d’œuvrer pour mettre en lumière l’urgence climatique à laquelle fait face le continent», a dit M. Nasser Bourita, soulignant que les Panafricaines doivent être les porte-voix d’une Afrique qui passe du plaidoyer à l’action.
A son avis, c’est la raison pour laquelle le Royaume s’est engagé dans la promotion des énergies propres et ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique marocain à 52 % d’ici 2030. Ce chantier, a-t-il poursuivi, fait du Maroc le deuxième pays au monde en termes de performances climatiques.
Dans une allocution adressée aux Panafricaines, il s’est appesanti sur l’importance de l’action des médias face à la gravité des conséquences des changements climatiques.
A l’issue de cette rencontre, une cinquantaine de Panafricaines s’est rendue à la Cité universitaire internationale de Rabat, où elle a été accueillie par l’ambassadeur-directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (Amci), M. Mohammed Methqal.
Lors de cette visite, les Panafricaines ont pu découvrir le cadre de vie des étudiants étrangers au Maroc. Certaines d’entre elles ont rencontré leurs compatriotes, entre autres des Ivoiriennes, des Togolaises et des Sénégalaises.
L’Amci, a poursuivi M. Mohammed Methqal, vise à développer, à élargir et à renforcer les relations culturelles, scientifiques, techniques et économiques avec les pays partenaires, notamment dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
«Plus de 70 nationalités vivent sur cet espace, parmi lesquelles 47 d’origine africaine, faisant ainsi de ce lieu, un des endroits où il y a l’une des plus grandes diversités au mètre carré sur le continent Africain», a souligné M. Mohamed Methqal.
Comptant 300 membres de 54 pays africains, le réseau des femmes journalistes d’Afrique s’est réuni les 6 et 7 mars à Casablanca pour son troisième forum, organisé sur le thème «Urgence climatique : les médias acteurs du changement».
Initiées par l’organisation ‘’2M’’ en 2017, ‘’Les Panafricaines’’ est un réseau qui vise, entre autres, à contribuer à une plus grande responsabilité des médias africains dans le traitement des questions centrales qui intéressent les opinions publiques du continent. (ACI/Nadège MAKOUBAMA)
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