CASABLANCA, 11 MARS (ACI) – Le réseau des femmes journalistes, dénommé ‘’Les Panafricaines’’, a fait plusieurs recommandations, le 8 mars dernier à Casablanca au Maroc, parmi lesquels le renforcement des capacités des journalistes dudit réseau, en vue de les amener à mieux comprendre les enjeux du changement climatique et à relever le défi du thème de l’année, «Médias, acteurs du changement».
De même, les ‘’Panafricaines’’ ont sollicité la mise en place d’un observatoire virtuel pour valoriser les experts et les scientifiques africains qui font un travail extraordinaire de recherche.
Selon elles, cet observatoire virtuel va donner aux journalistes l’accès à l’information et va aussi faciliter leur contact avec les experts.
Elles ont aussi recommandé la mise en place d’une charte qui puisse permettre aux responsables des médias de s’engager à mettre dans leurs organes respectifs une rubrique ‘’environnement’’ pour que les ‘’Panafricaines’’ aient la possibilité d’apporter des solutions.
La ‘’Panafricaine’’ Houleye Kane, de nationalité mauritanienne, a salué l’initiative des organisateurs. Selon elle, cette opportunité a permis aux 300 journalistes de s’imprégner des expériences des autres.
A propos du thème de cette année, il a été choisi par les ‘’Panafricaines’’ à l’issu d’un vote électronique, afin de hiérarchiser les priorités du plan d’actions 2020. Ce suffrage a permis de placer la thématique de «Médias, acteurs du changement» en tête des priorités pour l’année, avec 24 % de voix.
Elles ont fait ce choix à l’occasion de la 3ème édition du forum des femmes journalistes d’Afrique, placée sous le thème centrale «Urgence climatique : les médias africains acteurs du changement».
A cette occasion, le président du réseau marocain des journalistes en énergie et développement durable, M. Aziz Diouf, l’expert qui a conduit l’un des ateliers, a dit que l’accent sur la formation s’explique le fait que toutes les 300 panafricaines participantes à cet évènement ne sont pas des expertes dans le domaine du changement climatique, alors que ces dernières veulent bien agir à travers leurs articles et des actions sur le terrain.
«Nous allons travailler avec le comité d’organisation des ‘’Panafricaines’’ sur la mise en place du plan de formation que nous allons dérouler pour les former», a dit M. Aziz Diouf, soulignant que sans la formation, les ‘’Panafricaines’’ ne pourront pas relever le défi d’acteurs de changement.
Après cette formation, a-t-il fait savoir, ces dernières seront capables de rédiger des articles, de réaliser des interviews, de poser des questions pertinentes sur le domaine du changement climatique pour qu’elles accompagnent le mouvement de développement en Afrique, en respectant les principes du développement durable.
M. Aziz Diouf a précisé que, dans le cadre de cette formation, il s’agira aussi pour de sortir au moins 10% des journalistes expertes dans le domaine du changement climatique sur les 300 journalistes qui ont participés au forum.
Dans le même cadre, il a précisé que les ‘’Panafricaines’’ ont souhaité l’ouverture d’une rubrique ‘’changement climatique’’ au niveau du site pour leur contribution à travers les articles, les reportages et les vidéos.
Il a souhaité l’instauration du prix des ‘’Panafricaines’’ pour que, lors de la 4ème édition, l’année prochaine, on ait quelques choses de nouveau pour les encourager à travailler sur les thématiques de cette édition.
A propos de ce prix, M. Aziz Diouf a dit qu’il sera la récompense des travaux réalisés par les participantes dans le domaine du changement climatique qui a marqué la 3ème édition. Ainsi, pour le thème de la 4ème édition, le prix sera attribué à la cinquième édition, selon le programme. (ACI/Nadège Makoubama)
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