BRAZZAVILLE, 28 OCT (ACI) – Plusieurs éminents chercheurs, historiens et scientifiques venus de la France et de l’Afrique échangent du 27 au 28 octobre à Brazzaville sur les éléments ayant liés les deux parties entre les années 40 et 60, en vue de révéler la partie de l’histoire peu connue aux yeux du monde et de raffermir les liens communs.
Il s’agit, entre autres, des chercheurs Frédéric Turpin (France), Yvon Norbert Gambeg (Congo), Isidore Ndaywelè Nziem (Rdc), Simiti (Rca), Jean-François Owaye (Gabon), Scholastique Dianzinga (Congo), Wanyaka Bonguen Oyongmen (Cameroun) et de Mahamat Saleh Yacou (Tchad).
Les échanges de ces chercheurs se tiennent dans le cadre du colloque international organisé sur le thème «De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique ». Les débats portent sur trois axes, dont Brazzaville, l’Aef et De Gaulle (1940-1958) et De Gaule et la décolonisation (1958).

Dans son allocution prononcée à cette occasion, le chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, a dit que ce colloque donne l’occasion d’en appeler au respect de la diversité dans le monde et à l’égalité parmi les hommes.
«Au-delà des débats, je suggère qu’une réflexion approfondie soit portée sur des approches qui valorisent la part Africaine au combat des peuples pour la liberté et l’égalité, notamment dans ces années sombres où l’humanité faisait face aux Nazis», a-t-il souligné en présence de ses homologues centrafricain, tchadien et congolais (Rdc), ainsi que du ministre français des Affaires étrangères.
Ce colloque international commémore à la fois les 80 ans du manifeste de Brazzaville, le grand rassemblement de septembre 1958 au stade Félix Eboué et Brazzaville, capitale de la France libre. (ACI/Loe Mercia)