BRAZZAVILLE, 17 OCT (ACI)- Les participantes au Sommet des filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont appelé récemment à Dakar au Sénégal, les dirigeants africains à prendre des mesures urgentes, afin de bannir la discrimination, la violence et de garantir leurs droits à l’éducation, la santé, la protection.
Dans un communiqué publié par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), elles ont affirmé que les progrès étaient lents, les promesses ont été rompues trente ans après la déclaration de Beijing sur les droits des femmes.
« Les droits des filles ne peuvent pas attendre », rapporte le document, soulignant qu’elles exigent des actions concrètes de la part des dirigeants.
Pour Mme Isabel, une participante de la Guinée équatoriale une attention soutenue sur la question des femmes est essentielle. « Nous voulons être prises en compte lorsque notre histoire sera écrite, car nos voix comptent ».
A cette occasion, quelques recommandations appelant les gouvernements, les organisations régionales et les partenaires internationaux ont été formulées, entre autres placer les voix des filles au cœur de la prise de décision, créer des espaces sûrs pour briser les tabous et permettre une expression libre, former les professionnels pour qu’ils répondent aux réalités vécues par les filles, suivre la mise en œuvre des lois et programmes afin que les droits deviennent une réalité concrète.
Selon la source, les consultations nationales menées dans 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ont identifié plusieurs domaines prioritaires d’action comme. Il s’agit de rendre l’école juste et inclusive pour toutes, faciliter l’accès à des services de santé de qualité, confidentiels et accessibles, inclure les filles en situation de handicap partout, mettre fin au mariage des enfants et aux mutilations génitales féminines (Mgf). (ACI)

