BRAZZAVILLE, 13 JAN (ACI) – Plus de cent militaires dont 18 colonel-major de la garnison de Brazzaville, ont porté, le 11 janvier dernier dans la ville capitale, leur insigne de grade au titre du premier trimestre de l’année 2024.
Cette cérémonie de port de galant a été placée sous l’autorité du Chef d’état-major général (Cemg) des Forces armées congolaise (Fac), le général de division Guy Blanchard Okoï.
Le grade de colonel-major dans les Forces armées congolaises et la gendarmerie nationale est désormais consacré conformément à la loi 17-2023 du 27 mai 2023 modifiant les compétences de certaines dispositions de la loi n°10-2021 du 27 janvier 2021 portant statut général des militaires et gendarmes.
« Ainsi, cette cérémonie revêt une symbolique toute particulière, voire historique parce qu’elle coïncide avec le port d’insigne des grades des premier colonel-majors des Fac, officiers supérieurs chevronnés », a fait savoir le général Okoï.
L’accès à un nouveau grade n’est pas une action spontanée mais le fruit d’une longue et patiente construction. « Vous êtes récompensés pour la qualité du travail accompli pendant une période qui a duré plusieurs années et sur la base de votre travail acharné et désintéressé que vos supérieurs vous ont proposé parmi tant d’autres pour que vous soyez admis au grade supérieur », a-t- il dit aux promus.
Le général Okoï a exhorté les nouveaux colonels major à réussir le dosage entre la discipline épine dorsale des armées, le travail acharné, désintéressé et toutes les qualités qui doivent faire d’eux les soldats de plus grande valeur.
« Nous ne saurions être fiers de notre état de militaire sans le soutien de la population. C’est ainsi qu’il est plus nécessaire de renforcer le lien armée nation par des comportements plus responsables et plus respectueux envers la population quelque soient les circonstances de temps et de lieu pour pouvoir évoluer en son sein et à son profit », a martelé le Cemg.
Il a appelé ceux qui n’ont pas été promus à redoubler d’ardeur au travail pour continuer à bénéficier de la confiance de la hiérarchie car, a-t- il insisté, un travail bien fait finit toujours par s’imposer et entraîne une récompense méritée. A l’inverse un travail mal fait entraîne toujours des sanctions.
Pour sa part, le nouveau promu au grade de capitaine de vaisseau-major, l’équivalent du colonel-major dans d’autres corps des Fac, M. Jean Bruno Ngono, chef d’état-major adjoint de la marine nationale, a reconnu la confiance dont il a bénéficié du commandement car, la nomination à ce grade dès le premier trimestre est très sélective. (ACI/Blanchard Boté)