BRAZZAVILLE, 05 MAI (ACI) – Le directeur de la concurrence du ministère du commerce et des approvisionnements, M. Gaspard Massoukou, a procédé récemment à Lifoula, dans la zone nord de Brazzaville, à l’incinération des produits impropres à la consommation, saisis dans les chambres froides, les supermarchés et même dans certains restaurants.
Parmi ces produits, figurent entre autres des poisson, dont les palettes de 20kg sont vendues à 14.500 Fcfa au marché ; de la viande de porc et des boîtes de conserve. Outre ces vivres, des médicaments et des réactifs ont été aussi saisis et incinérés. Tous ces produits ont été détectés par les contrôleurs des prix, a-t-on appris.
La loi 6 du 1er juin 1994, réglementant les prix selon les normes commerciales et constatation de la répression des fraudes dispose qu’il sied de tenir compte de la date de péremption des produits.

Selon M. Massoukou, avant toute destruction de produits impropres à la consommation, l’administration procède par des sanctions, entre autres des amendes pécuniaires.
”Pour ce qui est des opérations de saisie, nous collaborons avec le président des associations des consommateurs. Ce dernier doit s’assurer que chaque fois qu’il y a des saisies, les produits sont réellement détruits, de sorte qu’il prenne le relais en exhortant le consommateur à informer le ministère du commerce chaque fois qu’il est en face de produits de mauvaise qualité”, a-t-il dit.
Pour sa part, le président national de l’association des consommateurs, M. Billy Malonga, a souhaité la régularité des opérations de contrôle et de saisie des marchandises avariées, félicitant ainsi le ministère du commerce pour l’action répressive menée. ”Nous souhaitons donc, qu’il y ait une collaboration entre le consommateur et notre association.
Aujourd’hui, il y a plusieurs produits avariés sur le marché. Il faudrait que les consommateurs nous informent par le numéro standard de l’association, à savoir le 05 522 39 00”, a-t-il dit.
”Le premier policier du consommateur, c’est le consommateur lui-même”, a conclu M. Malonga. (ACI/Audrey Diakabana)