BRAZZAVILLE, 02 MAI (ACI) – La vétérane 2018 du volleyball congolais, Mme Sara Ahoui, a fait récemment une descente dans les centres de préformation de volleyball de la zone nord de Brazzaville, afin de toucher du doigt les réalités de ce sport.
Accompagnée de son formateur, M. Louis Marie Marole Mizingou, de quelques anciennes de la discipline, Mme Ahoui a commencé cette descente par le centre «Renaissance» de Kimpila que dirige M. Blaise Kamba au lycée technique du 5 février. Elle est passée au centre «Guy Oyéla» de la Direction générale de la sécurité présidentielle (Dgsp), à l’école «Pierre Ntsiété», avant de terminer sa visite à la structure de formation et de développement de volleyball de l’inter club, où elle a fait ses premiers pas dans ladite discipline.
Au cours de cette descente, Mme Ahoui a remis aux apprenants un lot de matériel comprenant chacun deux séries de maillots, des packs d’eau minérale et une enveloppe dont le montant n’a pas été dévoilé.
«Ma descente dans les différents centres de formation de volleyball vise tout simplement à encourager la jeunesse, car un sport qui n’a pas de pépinière est appelé à mourir. Seule la pépinière donne la viabilité et assure la relève d’un sport», a confié la vétérane 2018. Elle a ajouté que sa visite est une manière de demander aux jeunes d’apprendre à jouer au volleyball et de continuer dans cette lancée.
«Le volleyball est une discipline très noble qui mérite d’être pratiquée. Faire le tour de ces centres est pour moi une façon d’encourager aussi tous ceux qui encadrent ces jeunes pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils ont l’appui de la fédération. S’agissant du manque de ballons et de filets, j’exhorte les encadreurs et les joueurs à faire beaucoup avec peu», a dit Mme Ahoui.
Selon elle, le volleyball mérite que tout le monde mette la main à la patte pour la promotion de ce sport qui contribue à faire rayonner le Congo à l’extérieur. «Pendant les 11èmes Jeux Africains, nous étions médaillés d’argent et cela mérite d’être encouragé. Pour le faire, il faut des moyens financiers, matériels et humains. L’objectif de notre descente ce jour est de venir échanger, discuter et encourager la jeunesse, afin que nous puissions apporter tant soi peu notre contribution à l’épanouissement du volleyball que je tiens à cœur, car il m’a tout donné. Aujourd’hui, le devoir m’échoit de renvoyer l’ascenseur à cette discipline», a-t-elle conclu.
L’encadreur du centre «Guy Oyéla», M. Vincent De Paul Kibongui, a exprimé sa reconnaissance à Mme Ahoui et à toute sa délégation. En outre, il a souhaité que cette action se fasse souvent pour maintenir active la flamme de l’espoir suscité chez les jeunes apprenants.
«Depuis les sept ans d’existence de notre club, c’est la première fois que nous recevons une délégation qui a amené du matériel dans sa gibecière. Cela constitue un motif de satisfaction. Nous demandons à la vétérane de pérenniser l’action. Nous avons eu plusieurs vétérans. Cependant, ils n’ont jamais posé un tel acte. Mme Ahoui devient comme une ambassadrice du volleyball, car elle a prouvé qu’elle aime le volleyball», a fait savoir M. Kibongui.
De son côté, le formateur du centre de développement de volleyball de l’Inter club, M. Mpari Oumba Ntsayi, a traduit son satisfecit quant à la visite et au don de la vétérane. «Il y a eu des vétérans qui sont passés. Mme Ahoui a démontré sa volonté d’accompagner la Fédération congolaise de volleyball pour la vulgarisation et le développement de la discipline», a-t-il fait remarquer.
Après les quartiers nord de Brazzaville, la vétérane 2018 a promis de se rendre à Ouesso, dans le département de la Sangha, pendant les vacances, lors du festival «Djo ka pé Ouesso» initié par M. Léonidas Mamoni Mottom, pour ressusciter le volleyball. (ACI)
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