MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
BULLETIN DE PRESSE
- Un deuxième vaccin développé par la Russie va sous peu être testé sur 5.000 volontaires
- «Groupes armés illégaux» dans le Haut-Karabagh: Vladimir Poutine exprime sa préoccupation
- ONU: 26 pays dont la Chine, la Russie et l’Iran exigent la fin des sanctions occidentales
- La Russie teste avec succès un nouveau missile hypersonique
- Moscou appelle Washington à arrêter sa «compétition des grandes puissances»
- «Plus de 68 millions de tonnes» de gaz liquéfié par an promis par la Russie dans cinq ans
- New Start : Moscou juge «inacceptable» la proposition américaine de gel des arsenaux nucléaires
- Deux Russes et une Américaine rejoignent l’ISS à bord d’une fusée Soyouz
- Vladimir Poutine annonce l’enregistrement d’un deuxième vaccin russe contre
le Covid-19
- La Russie livre des véhicules blindés à l’armée centrafricaine
- «Mesures unilatérales illégales»: Moscou sur les nouvelles sanctions antirusses décidées par l’UE
- Armes stratégiques: Vladimir Poutine veut prolonger le traité New Start d’un an «sans conditions»
- Haut-Karabagh : les chefs de la diplomatie arménienne et azerbaïdjanaise à Moscou
- Le brise-glace le plus puissant au monde remis à la flotte russe
- Vladimir Poutine a un message pour ceux qui comptent sur un déclin de la Russie
- Covid-19: la Russie a soumis son vaccin à l’OMS pour préqualification
- La production du deuxième vaccin russe anti-Covid lancée
Un deuxième vaccin développé par la Russie va sous peu être testé sur 5.000 volontaires
2.10.2020 – Sputnik France
Les tests post-enregistrement du vaccin anti-Covid EpiVacCorona développé par le Centre national de recherche en virologie et biotechnologie Vektor commenceront en novembre ou décembre, selon l’agence sanitaire russe.
Le service de presse de Rospotrebnadzor, agence publique russe de protection des consommateurs, a dévoilé ce vendredi 2 octobre les délais du début des tests du vaccin anti-Covid russe développé par le Centre de recherche en virologie et biotechnologie Vektor.
«Les études post-enregistrement du vaccin EpiVacCorona avec la participation de 5.000 volontaires commenceront après la réception de la livraison du médicament, c’est-à-dire en novembre-décembre 2020. Les études prendront six mois», indique le service de presse. Elles débuteront en Sibérie et engageront 5.000 volontaires âgés de 18 à 60 ans. Puis elles se poursuivront dans d’autres régions.
Première livraison attendue fin octobre
Rospotrebnadzor précise que la première livraison de 10.000 doses aura lieu fin octobre. Le vaccin sera disponible à la population après le lancement de sa production en série.
«Les fournitures du vaccin EpiVacCorona pour les études post-enregistrement débuteront après son enregistrement et la fabrication de la première livraison post-enregistrement», précise Rospotrebnadzor.
Fin des essais cliniques
Le 30 septembre, la responsable de Rospotrebnadzor Anna Popova a déclaré que les essais cliniques de ce vaccin avaient pris fin. Le centre Vektor les a lancés le 27 juillet. Au moins 300 volontaires âgés de 18 à 60 ans, dont 60 employés, y ont participé.
Le 22 septembre, Rospotrebnadzor a déclaré que son enregistrement s’achèvera vers le 15 octobre.
«Groupes armés illégaux» dans le Haut-Karabagh: Vladimir Poutine exprime sa préoccupation
3.10.2020 – RT France
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian ont exprimé leur grande préoccupation suite aux informations selon lesquelles des djihadistes venus de Syrie auraient rejoint les combats dans le Haut-Karabagh.
A l’initiative de la partie arménienne, le président russe Vladimir Poutine a eu le 2 octobre 2020 une conversation téléphonique avec le Premier ministre de la République d’Arménie, Nikol Pachinian, sur la présence potentielle de combattants djihadistes dans le Haut-Karabagh, théâtre de combats entre Arméniens et Azerbaïdjanais. Les deux dirigeants ont exprimé «leur sérieuse préoccupation concernant les informations reçues sur l’engagement de groupes armés illégaux du Moyen-Orient» dans le conflit du Haut-Karabagh, a fait savoir le Kremlin dans un communiqué publié au sixième jour de violents combats dans cette région séparatiste. Vladimir Poutine a une fois de plus insisté sur la nécessité de mettre immédiatement fin aux hostilités et
de reprendre les efforts politiques et diplomatiques pour résoudre le conflit, conformément à la déclaration du 1er octobre des coprésidents du groupe de Minsk : la Russie, la France et les Etats-Unis.
Le 2 octobre, Emmanuel Macron avait fait état d’informations selon lesquelles des djihadistes venus de Syrie auraient rejoint le champ de bataille. «Selon nos propres renseignements, 300 combattants ont quitté la Syrie pour rejoindre Bakou en passant par Gaziantep [en Turquie]. Ils sont connus, tracés, identifiés, ils viennent de groupes djihadistes qui opèrent dans la région d’Alep», a déclaré le chef d’Etat français dans la nuit du jeudi au vendredi en marge d’un sommet de l’Union européenne. Il a précisé que des contingents similaires se préparaient à rejoindre les combats. En outre, Moscou s’était déjà inquiété de la présence de «militants de formations armées illégales» dans la région. Erevan avait déjà affirmé, de son côté, disposer d’informations «selon lesquelles la Turquie recrut[ait] des terroristes et des mercenaires dans certains pays du Moyen-Orient et les envo[yait] en Azerbaïdjan». Des accusations démenties par Bakou. Cité par l’agence Reuters le 28 septembre, Hikmat Hajiyev, un assistant de politique étrangère du président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev, avait déclaré qu’il était «complètement absurde» de dire que des combattants syriens venaient pour aider son pays : «Nos forces armées ont plus qu’assez de personnel et de forces de réserve», avait-il affirmé.
La région du Haut-Karabagh, peuplée majoritairement d’Arméniens, est considérée comme partie intégrante de l’Azerbaïdjan par les Nations unies. L’Arménie reconnaît, elle, l’indépendance de fait du Haut- Karabagh, autoproclamée par les autorités locales au début des années 1990. La région est le théâtre d’affrontements entre Arméniens et Azerbaïdjanais depuis le 27 septembre.
ONU: 26 pays dont la Chine, la Russie et l’Iran exigent la fin des sanctions occidentales
6.10.2020 – RT France
Au nom des droits humains en cette période de pandémie, 26 pays, dont la parole a été portée par la Chine, ont réclamé à l’ONU la fin des sanctions étasuniennes et occidentales contre leurs peuples.
26 pays, dont la Chine, la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie et l’Iran, ont réclamé le 5 octobre dans une déclaration commune la fin de sanctions américaines et d’autres pays occidentaux qui violent selon eux les droits humains dans la lutte contre la pandémie. «Nous saisissons cette occasion pour appeler à la levée complète et immédiate des mesures coercitives unilatérales, afin de permettre une réponse au Covid-19 complète et efficace de tous les membres de la communauté internationale», souligne leur déclaration lue par la Chine lors d’une réunion de la troisième commission de l’Assemblée générale de l’ONU spécialisée dans les droits humains. «La pandémie de Covid-19 continue d’affecter gravement toutes les nations, en particulier les pays en développement. La réponse au Covid-19 et le rétablissement nécessitent une solidarité mondiale et une coopération internationale», insistent les signataires.
«Cependant, nous continuons d’assister à l’application de mesures coercitives unilatérales, contraires aux buts et principes de la Charte des Nations unies et du droit international, au multilatéralisme et aux normes fondamentales des relations internationales», ajoute la déclaration. Les Etats-Unis comme leurs alliés européens affirment que les sanctions imposées ne concernent pas le domaine humanitaire et que des exceptions sont toujours possibles notamment dans le cadre de la lutte contre la pandémie.
Les 26 pays signataires de la déclaration sont Antigua-et-Barbuda, l’Angola, la Biélorussie, le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, l’Iran, le Laos, la Birmanie, la Namibie, le Nicaragua, le Pakistan, la Palestine, la Russie, Saint-Vincent et les Grenadines, le Soudan du Sud, le Soudan, le Surinam, la Syrie, le Venezuela et le Zimbabwe.
La Russie teste avec succès un nouveau missile hypersonique
7.10.2020 – RT France
La Russie a annoncé avoir testé avec succès un nouveau missile de croisière hypersonique, un essai salué comme un «grand événement» pour «tout le pays» par le président russe Vladimir Poutine.
La Russie a mené les tests du nouveau missile hypersonique Zircon (du nom d’un minéral utilisé pour la joaillerie). Un tel essai a été effectué «pour la première fois», a souligné le chef d’état-major général des forces armées russes, Valéri Guérassimov, lors d’une visioconférence avec le président Vladimir Poutine. «Le temps du vol a été de 4 minutes et demie», le missile ayant atteint une vitesse de Mach 8, a-t-il précisé. «Les objectifs du lancement ont été remplis. Le tir est réussi», s’est félicité Guérassimov. «C’est un grand événement non seulement dans la vie des forces armées, mais pour toute la Russie», a réagi Vladimir Poutine.
La Russie a développé ces dernières années une nouvelle génération d’armes, parmi lesquelles des missiles présentés par Vladimir Poutine comme «invincibles», sur fond des tensions avec l’Occident et notamment Washington.
«L’équipement de notre armée et notre flotte avec des systèmes d’armement ultramodernes, qui n’ont pas d’équivalent dans le monde, va sans aucun doute assurer la défense de notre pays à long terme», a souligné le président russe.
Le président russe avait dévoilé le développement de nouveaux missiles lors d’un discours au Parlement en février 2019, en assurant que ceux-ci pourraient viser des cibles en mer et sur terre à une distance de 1 000 km et atteindre une vitesse de Mach 9. Parmi ces armes figurent des missiles balistiques intercontinentaux, d’autres hypersoniques, ou encore des missiles de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik.
Mi-septembre, Vladimir Poutine avait déclaré lors d’une vidéoconférence avec le scientifique et concepteur de missiles Gerbert Efremov que le retrait américain du traité antimissiles ABM en 2002 (en vigueur depuis 1972) avait poussé son pays à se positionner à la pointe de la recherche en termes d’armements hypersoniques. Fin 2019, l’armée russe avait annoncé la mise en service de ses premiers missiles hypersoniques Avangard.
Moscou appelle Washington à arrêter sa «compétition des grandes puissances»
10.10.2020 – Sputnik France
Les États-Unis devraient abandonner leurs tentatives de changer le format des relations
internationales suivant leur concept de compétition des grandes puissances, estime Dmitri Polianski, ambassadeur adjoint russe auprès de l’Onu.
Intervenant lors d’une réunion de la Première commission de l’Assemblée générale de l’Onu (désarmement et sécurité internationale), l’ambassadeur adjoint russe aux Nations unies Dmitri Polianski a appelé les États-Unis à renoncer à leurs tentatives de changer le format des relations internationales dans l’esprit du concept de compétition des grandes puissances.
«Contrairement aux États-Unis, la Russie tient compte de sa responsabilité en termes de sécurité internationale et de stabilité régionale et mondiale. Nous appliquons une politique de paix cohérente», a-t-il indiqué en donnant lecture d’une déclaration du chef de la délégation russe Vladimir Ermakov, directeur du département de non-prolifération et de contrôle des armements au ministère russe des Affaires étrangères.
Moscou appelle à proroger le New Start
Le diplomate a appelé Washington à «cesser de promouvoir des modèles de confrontation» basés sur la force alors que la Russie prend des mesures visant à prévenir la dégradation de la sécurité et de la stabilité. Il a également déclaré que la Russie était prête à proroger le traité New Start sans conditions préalables et a appelé les États-Unis faire de même sans recourir à des atermoiements artificiels. Pendant la réunion de la Première commission, le représentant permanent des États-Unis à la conférence sur le désarmement Robert Wood a appelé la Russie et la Chine à entamer sans délai des négociations sur le contrôle des armements. Le diplomate américain a averti que son pays était prêt à tout faire pour défendre ses intérêts nationaux si l’Onu n’aidait pas à contenir l’accroissement des potentiels nucléaires russe et chinois.
Prolongation du traité New Start
Le traité de réduction des armements stratégiques New Start, signé par Moscou et Washington en 2010, est à présent le seul traité de limitation des armements existant entre les deux pays. Il expire le 5 février 2021. Le Président russe a déjà proposé de prolonger le traité pour cinq ans sans condition préalable. De son côté, Donald Trump avait déjà indiqué en novembre dernier que les États-Unis aimeraient conclure un nouvel accord de contrôle des armements avec la Russie et la Chine, voire éventuellement avec d’autres pays. Pékin rejette cette option.
«Plus de 68 millions de tonnes» de gaz liquéfié par an promis par la Russie dans cinq ans
11.10.2020 – Sputnik France
Alors que le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) est en pleine expansion, le ministre russe de l’Énergie a déclaré que la part du pays sur le marché pourrait atteindre à l’avenir «un quart de l’indicateur mondial».
La Russie sera capable d’ici cinq ans de produire plus de 68 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an et, à l’avenir, d’augmenter sa part sur le marché mondial jusqu’à 25%, a déclaré le ministre de l’Énergie de Russie, Alexandre Novak.
«La Russie, qui détient le leadership dans le secteur énergétique mondial en matière de réserves, d’extraction et d’exportation de gaz, s’occupera de satisfaire la demande mondiale de GNL. À l’issue de 2019, la Russie a produit plus de 40 milliards de m3 de gaz sous forme de GNL, soit 49% de plus qu’il y a un an», a-t-il indiqué dans un message vidéo pour la LNG Producer-Consumer Conference 2020, prévue pour le 12 octobre. «D’ici 2025, la capacité totale de nos projets constituera plus de 68 millions de tonnes par an. À l’avenir, la part de la Russie sur le marché mondial du GNL pourrait atteindre un quart de l’indicateur mondial», a
poursuivi Alexandre Novak.
Réduire les émissions
Dans ce contexte, Alexandre Novak a souligné que, parmi toutes les ressources énergétiques
traditionnelles, le gaz naturel était le plus écologiquement prometteur et que, à côté des sources d’énergie renouvelables, il était capable, dans les décennies à venir, d’apporter une solution aux problèmes de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. «Au cours de la dernière décennie, la consommation de GNL dans le monde a augmenté à des cadences quatre fois plus importantes que l’extraction de gaz naturel. Durant ce même laps de temps, le nombre de pays importateurs a plus que doublé. D’ici 2030, la demande mondiale de GNL devrait atteindre 580 millions de tonnes et la part du GNL dans le commerce mondial du gaz devrait passer de 35% en 2017 à 52% en 2035», a affirmé Alexandre Novak.
Le potentiel de la Russie sur le marché mondial du GNL se renforce en relation avec certains facteurs, a constaté le ministre. Ainsi, la Russie dispose de la plus importante concentration de ressources au monde et détient quelque 20% des réserves certifiées. Le pays étant géographiquement proche tant de l’Europe que de l’Asie, il est capable de livrer du GNL au consommateur dans les plus brefs délais. Enfin, Moscou voit un grand potentiel dans le développement de la route maritime du Nord qui deviendra à l’avenir une des plus importantes voies de transport reliant les projets arctiques russes aux marchés de l’Europe et de l’Asie.
New Start : Moscou juge «inacceptable» la proposition américaine de gel des arsenaux
nucléaires
14.10.2020 – RT France
Dans le cadre de négociations sur la prolongation du traité russo-américain de réduction des armes stratégiques, sur le point d’expirer, Washington avance ses pions. De son côté, Moscou refuse de céder aux conditions posées par la partie américaine.
Moscou a opposé une fin de non-recevoir à la condition posée par Washington à la prolongation du traité de réduction des armes stratégiques New Start, conclu en 2010 entre Russes et Américains. Ce 13 octobre, le négociateur américain Marshall Billingslea avait ainsi annoncé publiquement lors d’une vidéo-conférence, dont les propos ont été repris par l’AFP : «Nous sommes en fait désireux de prolonger le traité New Start pendant un certain temps, à condition [que les Russes] acceptent en retour de limiter ou de geler leur arsenal nucléaire. Nous voulons faire la même chose.» Interrogé par l’agence de presse Tass sur le sujet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov a rejeté l’offre d’un revers de la main. «C’est une proposition inacceptable», a-t-il déclaré, refusant cette renégociation des termes du texte. «Non pas parce que nous sommes contre le gel», a-t-il justifié, estimant qu’une telle mesure, alors même que les Etats- Unis développent leur propre système antimissile, posait des problèmes de «stabilité stratégique». Conclu en 2010 et entré en vigueur en 2011, le traité bilatéral New Start arrive à expiration en février 2021, juste après la fin de l’actuel mandat de Donald Trump, candidat à sa réélection en novembre. S’il ne limite pas le nombre de toutes les ogives stockées et ne concerne pas toutes les armes nucléaires, il maintient en revanche les arsenaux des deux pays bien en-deçà de leur niveau pendant la Guerre froide, limitant à 700 le nombre des lanceurs nucléaires stratégiques et à 1 550 celui des têtes nucléaires. Le traité existant peut être renouvelé, sous réserve d’un accord entre les deux parties, jusqu’en 2026, à moins qu’il ne soit remplacé par un autre traité.
Moscou reste pour sa part ouvert aux négociations après avoir appelé à plusieurs reprises Washington à ne pas retarder la prolongation de ce traité crucial pour le désarmement. Dans une interview accordée au Financial Times fin juin 2019, le président russe Vladimir Poutine avait par exemple souligné qu’une fois que ce traité aura cessé d’exister, «il n’y aurait plus d’instrument au monde pour restreindre la course aux armements». Le traité New Start est le dernier accord nucléaire encore en vigueur après que le président américain Donald Trump a renié trois autres accords: celui sur le nucléaire iranien, le traité INF sur les missiles terrestres
de moyenne portée, et le traité Ciel ouvert, ou Open Skies, visant à vérifier les mouvements militaires et les mesures de limitation des armements des pays signataires.
Deux Russes et une Américaine rejoignent l’ISS à bord d’une fusée Soyouz
14.10.2020 – RT France
Une astronaute américaine et deux cosmonautes russes sont arrivés en un temps record sur la station spatiale internationale, après être partis ce 14 octobre du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, à bord de la fusée Soyouz.
L’astronaute américaine Kathleen Rubins et les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Sergueï Koud-Svertchkov ont décollé le 14 octobre avec succès pour la station spatiale internationale (ISS), où ils sont arrivés à 8h50 GMT à bord d’une fusée russe Soyouz. «La fusée Soyouz MS-17 et son équipage ont arrimé sur le segment russe de la station spatiale internationale, pour la première fois de l’histoire en seulement deux orbites autour de la Terre !», a annoncé Roscosmos. Les trois scientifiques ont battu un nouveau record, celui du vol le plus court à destination de la station orbitale qu’ils ont atteint en seulement trois heures, contre six heures habituellement. Ils ont rejoint à bord de l’ISS, rare exemple de coopération encore fonctionnel entre Russes et Occidentaux, les occupants actuels Chris Cassidy (Nasa), Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner (Roscosmos) dont le retour sur Terre est programmé le 22 octobre.
Les deux cosmonautes de Roscosmos et l’astronaute de la Nasa sont partis comme convenu à 05h45 GMT du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, selon les images des deux agences spatiales. Quelques minutes après le décollage, Roscosmos a indiqué sur Twitter que le vaisseau s’était «placé avec succès sur orbite».
Vladimir Poutine annonce l’enregistrement d’un deuxième vaccin russe contre le Covid-19
14.10.2020 – RT France
Vladimir Poutine a annoncé qu’un deuxième vaccin russe contre le coronavirus avait été enregistré par les autorités du pays. Ce vaccin, l’Epivak-Corona, va désormais passer dans la phase finale des essais, qui impliquera 40 000 volontaires.
La Russie a enregistré son deuxième vaccin contre le coronavirus, étape préalable à la phase finale des essais cliniques. «Je voudrais commencer par […] d’agréables nouvelles : le centre Vektor de Novossibirsk a enregistré aujourd’hui le deuxième vaccin russe contre le coronavirus, l’Epivak-Corona», a déclaré le président russe Vladimir Poutine, lors d’une réunion ministérielle en vidéoconférence ce 14 octobre. Et d’ajouter : «Autant que je sache, il y a également un troisième vaccin qui arrive, celui élaboré par le centre Tchoumakov.»
Ce deuxième vaccin a un «niveau de sécurité suffisamment élevé», a déclaré lors de cette même réunion le vice-Premier ministre russe en charge de la Santé, Tatiana Golikova. Epivak-Corona, a-t-elle précisé, va désormais passer dans la phase finale des essais, qui impliquera 40 000 volontaires.
Un premier vaccin déjà enregistré
La Russie avait déjà enregistré le 11 août un premier vaccin contre le nouveau coronavirus,
Spoutnik V, mis au point par le centre de recherches moscovite Gamaleïa avec le ministère russe de la Défense. Cet enregistrement a ouvert la voie à de vastes essais, couvrant des milliers de participants et surnommés «phase III», après lesquels le vaccin reçoit, ou non, une autorisation définitive. Début septembre, les premiers lots du vaccin ont été expédiés dans toutes les régions russes pour continuer les essais cliniques de cette phase III. Au total, le vaccin sera testé sur des dizaines de milliers de volontaires en Russie ainsi qu’au Moyen-Orient, au Brésil, en Inde, au Mexique et dans d’autres pays, selon le Fonds souverain russe, impliqué dans le financement de la recherche, cité par l’agence TASS. Plus de 20 pays ont fait des demandes pour l’achat d’un milliard de doses du vaccin russe Spoutnik V.
La Russie livre des véhicules blindés à l’armée centrafricaine
16.10.2020 – RT France
La Russie a livré une dizaine de blindés BRDM-2 à la République centrafricaine, où l’élection présidentielle est prévue en décembre, dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu : des groupes armés occupent toujours les trois quarts du pays.
Le 15 octobre, l’armée centrafricaine a reçu à Bangui une dizaine de blindés livrés par la Russie, qui coopère militairement depuis 2018 avec cette ancienne colonie française ravagée par la guerre civile. Plusieurs de ces blindés à quatre roues BRDM-2 ont défilé à travers les rues de Bangui dans un concert de klaxons, entourés par une foule de curieux et de jeunes à moto, selon un journaliste de l’AFP. A terme, une vingtaine de ces véhicules de reconnaissance légers doivent équiper une armée centrafricaine toujours soumise à un embargo sur les armes depuis 2014 et dépourvue d’équipement lourd. Soutien historique de nombreux pays africains dans leur lutte pour l’indépendance, Moscou s’était temporairement éclipsée de la scène africaine durant la décennie 1990 en raison de l’effondrement de l’Union soviétique et des difficultés économiques qui en ont résulté. En 2018, la Russie a scellé un accord de coopération dans le domaine militaire avec la République centrafricaine. Depuis lors, des instructeurs militaires russes entraînent les forces armées centrafricaines et assurent la garde rapprochée du président. Début octobre 2020, l’ambassadeur de Russie en Centrafrique Vladimir Titorenko a annoncé l’ouverture dans le pays d’un bureau militaire composé de quatre généraux russes.
«Mesures unilatérales illégales»: Moscou sur les nouvelles sanctions antirusses décidées par l’UE
17.10.2020 – RT France
Les récentes sanctions antirusses décidées par l’Union européenne dans le cadre de l’affaire Navalny nuisent aux relations entre Moscou et Bruxelles, a estimé le représentant permanent de la Russie auprès de l’UE.
Dans un entretien accordée à plusieurs agences d’information russes, Vladimir Tchijov, le représentant permanent de la Russie auprès de l’Union européenne (UE), a considéré que les relations entre son pays et l’UE étaient «au plus bas» du fait des sanctions européennes antirusses récemment annoncées par Bruxelles, dans le cadre de l’affaire Navalny.
«Mesures unilatérales illégales», justification «inacceptable»
«Pour être honnête, je pense qu’il deviendra plus difficile pour moi et mes collègues de travailler dans un proche avenir, mais nous sommes prêts pour cela et, dans tous les cas, nous nous efforcerons d’améliorer les relations russo-européennes», a-t-il déclaré, estimant que la justification des sanctions était «très faible d’un point de vue politique et juridique», et «inacceptable d’un point de vue moral». La Russie considère les sanctions comme des «mesures unilatérales illégales», a encore déclaré Vladimir Tchijov.
Pour rappel, les ministres des Affaires étrangères de l’UE se sont récemment entendus à Luxembourg pour sanctionner la Russie concernant l’empoisonnement présumé de l’opposant Alexeï Navalny. «La finalisation de la mesure va être menée au niveau technique sur la base des propositions faites par la France et l’Allemagne et des preuves réunies», avait fait savoir le 12 octobre le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Le 15 octobre, l’UE avait alors annoncé des sanctions contre plusieurs personnalités et une entité qu’elle jugeait responsables dans l’affaire Navalny. On retrouve notamment dans la liste des responsables sanctionnés le directeur du FSB Alexandre Bortnikov, mais aussi des membres du gouvernement, dont Andreï Iarine, chef de la direction des affaires intérieures de l’administration présidentielle, son adjoint Sergueï Kirienko, ou encore le vice-ministre de la Défense Pavel Popov.
Armes stratégiques: Vladimir Poutine veut prolonger le traité New Start d’un an «sans conditions»
17.10.2020 – RT France
Le Conseil de sécurité de Russie a évoqué les négociations difficiles avec les Américains concernant le traité de réduction des armes stratégiques. Les Etats-Unis souhaitent imposer des conditions à sa prolongation, qui ne conviennent pas à Moscou.
Lors d’une réunion par visioconférence avec les membres permanents du Conseil de sécurité de Russie, Vladimir Poutine a exprimé le 16 octobre 2020 son inquiétude concernant les négociations avec les Etats-Unis sur le traité New Start, signé en 2010 et arrivant à expiration le 4 février 2021. Si son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé que la Russie entretenait «des contacts assez intenses» avec les «collègues américains» en formulant «des propositions concrètes pour élaborer une approche globale dans le domaine de la stabilité stratégique», la réponse américaine a apparemment étédéconcertante. «En réponse, les Etats-Unis nous ont transmis leurs propres propositions, qui étaient présentées sous forme [de] conditions préalables pour la prolongation du traité New Start. Qui plus est, ces conditions préalables sont assez nombreuses. Elles ont été formulées à la fois en dehors du cadre du traité lui-même et au-delà de notre compétence», est-il expliqué.
Vladimir Poutine a ainsi dit regretter le cours des négociations. Selon le président russe, «au cours de toutes les années précédentes», New Start a «bien fonctionné et rempli sa fonction fondamentale de facteur limitant et de frein à la course aux armements, ainsi que dans le contrôle des armements». Par voie de conséquence, le chef d’Etat «propose […] de prolonger ledit traité sans aucune condition, au moins pour un an, afin d’avoir la possibilité de tenir des négociations de fond sur l’ensemble des aspects couverts par ce type de traités». Depuis plusieurs mois, Washington et Moscou négocient âprement pour trouver un terrain d’entente. En prolongeant le traité d’un an, soit jusqu’en février 2022, la présidentielle américaine du 3 novembre prochain pourrait rebattre les cartes. Pour Vladimir Poutine, il ne faut «pas priver» les Etats-Unis et la Russie, ni «tous les pays du monde intéressés par le maintien de la stabilité stratégique», de «ce traité fondamental». Il s’est d’ailleurs dit ouvert à une discussion sur les «nouveaux systèmes d’armement [de la Russie] que les Américains n’ont pas».
Les Etats-Unis jugent la proposition du président russe «intenable»
Les Etats-Unis ont rejeté la proposition du président russe. «Les Etats-Unis ont proposé une prolongation de New Start pour un an en échange d’un gel du nombre d’ogives nucléaires des Etats-Unis et de la Russie pendant ce temps», a déclaré sur Twitter le conseiller de Donald Trump pour la sécurité nationale, Robert O’Brien.
«Cela aurait été une victoire pour les deux camps, et nous pensions que les Russes étaient prêts à accepter cette proposition quand j’ai rencontré mon homologue à Genève», a-t-il ajouté, considérant que «la réponse du président russe aujourd’hui visant à prolonger New Start sans gel des ogives nucléaires [était] intenable». «Les Etats-Unis veulent sérieusement un contrôle des armements qui garantisse la sécurité du monde entier», a défendu Robert O’Brien. «Nous espérons que la Russie reviendra sur sa position avant une course aux armements coûteuse», a conclu le conseiller du président américain.
La stabilité globale sur les armements mise en péril?
Le traité bilatéral New Start, signé en 2010, maintient en effet les arsenaux des deux pays bien en deçà de leur niveau de la Guerre froide, limitant à 700 le nombre de lanceurs nucléaires stratégiques déployés et à 1 550 la quantité de têtes nucléaires.
Le 13 octobre, le négociateur américain Marshall Billingslea a proposé à Moscou de prolonger le traité «pendant un certain temps», à condition que la Russie accepte «de geler» son arsenal nucléaire. Un tel gel a été jugé «inacceptable» par le négociateur russe, le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. «Non pas parce que nous sommes contre le gel», avait justifié celui-ci, estimant qu’une telle mesure, alors même que les Etats-Unis développent leur propre système antimissile, posait des problèmes de«stabilité stratégique». La Russie et les Etats-Unis détiennent toujours à eux deux plus de 90% des armes nucléaires dans le monde, selon le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Haut-Karabagh : les chefs de la diplomatie arménienne et azerbaïdjanaise à Moscou
21.10.2020 – RTFrance
Après l’échec de deux trêves, les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères sont en Russie pour des consultations diplomatiques séparées avec Moscou portant sur le conflit au Haut-Karabagh.
Ce 21 octobre, le ministre arménien des Affaires étrangères Zohrab Mnatsakanian et son homologue azerbaïdjanais Djeyhoun Baïramov sont à Moscou pour des consultations séparées avec la diplomatie russe. La porte-parole du ministre arménien a indiqué que ce dernier rencontrerait son homologue russe Sergueï Lavrov pour évoquer «la mise en place d’un accord de cessez-le-feu». De son côté, la diplomatie azerbaïdjanaise a annoncé dans un communiqué que Djeyhoun Baïramov serait également à Moscou ce mercredi pour des «consultations avec la partie russe». Pour l’heure, aucune rencontre entre Zohrab Mnatsakanian et Djeyhoun Baïramov n’a été annoncée. Leur dernière entrevue, le 9 octobre, avait débouché sur un accord de trêve humanitaire non respecté par les belligérants. Un deuxième cessez-le-feu a échoué une semaine plus tard. Forte de son influence dans la région, la Russie a multiplié les appels au cessez-le-feu depuis la reprise des hostilités le 27 septembre au Haut-Karabagh, une région peuplée majoritairement d’Arméniens située sur le territoire azerbaïdjanais mais qui échappe au contrôle de Bakou. Selon des bilans partiels, les combats qui ont lieu depuis cette date ont fait plus de 800 morts, dont une centaine de civils. Chaque camp affirme cependant avoir tué plusieurs milliers de combattants ennemis. L’Azerbaïdjan indique avoir reconquis des territoires lors des derniers combats, sans remporter toutefois jusqu’ici de victoire militaire décisive.
Qualifiant «d’inacceptable» la poursuite des affrontements, Sergueï Lavrov a indiqué lundi que la Russie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie travaillaient à la mise en place «prochaine» d’un mécanisme de contrôle du cessezle- feu.
La Russie forme avec les Etats-Unis et la France le Groupe de Minsk de l’OSCE. Les trois pays sont les médiateurs historiques du conflit au Haut-Karabagh. Zohrab Mnatsakanian et Djeyhoun Baïramov devraient en outre s’entretenir séparément le 23 octobre à Washington avec le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.
Le brise-glace le plus puissant au monde remis à la flotte russe
21.10.2020 – Sputnik France
Lors d’une cérémonie solennelle qui s’est tenue ce mercredi 21 octobre au port de Mourmansk, la flotte russe a reçu le brise-glace nucléaire Arktika, considéré comme le bateau de ce type le plus puissant au monde.
Le brise-glace nucléaire Arktika a été officiellement mis en exploitation ce mercredi 21 octobre à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Le drapeau russe a été solennellement hissé en présence du Premier ministre Mikhaïl Michoustine. «Le développement de la flotte de brise-glaces permettra de réaliser pleinement le potentiel de transport de la route maritime du nord, de renforcer les intérêts du commerce international pour un nouveau couloir de transit entre l’Europe et l’Asie et, bien sûr, d’assurer la primauté de la Russie dans l’Arctique, une région
stratégiquement importante pour nous», a déclaré le chef du gouvernement russe.
Ses caractéristiques
Mesurant 173 mètres de long pour 34 de large, avec un tonnage de déplacement de 33.540 tonnes, le briseglace Arktika fait partie de la série 22220 et est équipé d’un ensemble compact de deux réacteurs nucléaires avec une capacité de 175 mégawatts chacun, ce qui en fait le bateau le plus puissant au monde de ce type. Le navire est capable de briser une banquise de trois mètres d’épaisseur et est destiné à conduire des convois maritimes transportant essentiellement des hydrocarbures, extraits par la Russie dans la mer de Kara, vers les marchés des pays de la région Asie-Pacifique. Le navire est conçu pour être exploité tant dans les eaux arctiques qu’aux embouchures des fleuves polaires.
Vladimir Poutine a un message pour ceux qui comptent sur un déclin de la Russie
23.10.2020 – RT France
Vladimir Poutine s’est exprimé, lors d’une réunion du club de discussion Valdaï, sur l’évolution des puissances mondiales. Selon le chef d’Etat, le déclin de la Russie n’est pas près d’arriver – une conviction qu’il a exprimée par une boutade.
La 17e réunion du club de discussion internationale du club Valdaï, qui se tenait à Moscou, était centrée sur les thématiques: «Les leçons de la pandémie» et «Comment transformer la crise mondiale en opportunité pour le monde». Pour autant, le président russe Vladimir Poutine a également livré son point de vue sur d’autres sujets, tels que les rapports de force internationaux, lors de son intervention par visioconférence le 22 octobre. «L’ordre mondial au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a été instauré par trois puissances victorieuses – l’Union soviétique, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Le rôle du Royaume-Uni a changé durant cette période, l’Union soviétique n’existe plus, et certains cherchent même à faire une croix sur la Russie», a ainsi déclaré le chef d’Etat. Le maître du Kremlin a ensuite laissé entendre que ceux qui espèrent un déclin de la puissance russe peuvent attendre longtemps : «En renforçant notre pays, en voyant ce qui se passe dans le monde […], je veux dire à ceux qui attendent un affaiblissement graduel de la Russie : […] une seule chose nous inquiète – comment faire en sorte de ne pas nous enrhumer lors de vos funérailles».
Lors de la même prise de parole, Vladimir Poutine a estimé que la Chine, «par son poids économique et son influence», se dirigeait vers la position de superpuissance mondiale. Plus inattendu : le président russe considère que l’Allemagne «avance dans la même direction».
Covid-19: la Russie a soumis son vaccin à l’OMS pour préqualification
27.10.2020 – RT France
La Russie a soumis à l’Organisation mondiale de la santé une demande de préqualification de son premier vaccin, Spoutnik V, contre le nouveau coronavirus.
Impliqué dans le développement de ce vaccin, le fonds souverain russe a indiqué dans un communiqué avoir soumis une demande «pour un enregistrement accéléré et une préqualification» de Spoutnik V à l’OMS. La Russie «est l’un des premiers pays au monde à demander à l’OMS la préqualification de son vaccin contre le nouveau coronavirus», affirment ainsi les autorités. «Dans le contexte de la pandémie, l’enregistrement accéléré du vaccin selon la procédure (de l’OMS) rendra le vaccin russe accessible à tous dans un délai plus court par rapport aux procédures conventionnelles», ajoute ce communiqué. «Une présélection réussie permettra au vaccin Spoutnik V d’être inclus dans la liste de médicaments utilisés par (…) les pays pour les achats en gros de médicaments», préciset- il.
La Russie avait annoncé, début août, avoir développé et enregistré le «premier» vaccin contre le Covid- 19 mis au point par le centre de recherches moscovite Gamaleïa avec le ministère russe de la Défense. En Russie, l’enregistrement par les autorités est l’étape préalable à la phase finale des essais cliniques. Baptisé Spoutnik V, en référence au premier satellite artificiel de l’Histoire conçu par l’Union soviétique, il a été perçu avec scepticisme dans le monde, notamment parce qu’il n’avait pas atteint la phase finale des essais au moment de l’annonce.
Une grande partie de l’élite politique russe a déclaré néanmoins s’être fait vacciner, Vladimir Poutine citant notamment l’exemple de l’une de ses filles. Et le gouvernement espère le déployer massivement dans le pays au cours des prochains mois. Plus tôt ce mois-ci, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que la Russie avait enregistré son deuxième vaccin contre le coronavirus.
La production du deuxième vaccin russe anti-Covid lancée
27.10.2020 – Sputnik France
Enregistré sous le nom d’EpiVacCorona, le deuxième vaccin russe contre le coronavirus entre en production, a annoncé ce mardi 27 octobre l’agence sanitaire russe. Certains volumes de ce remède devraient déjà être produits d’ici la fin de l’année.
La production du vaccin EpiVacCorona contre le coronavirus, élaboré par le Centre national de recherche en virologie et biotechnologie Vektor, a été lancée, a annoncé ce 27 octobre l’agence sanitaire russe Rospotrebnadzor. Comme l’a précisé la responsable de l’agence sanitaire russe, Anna Popova, certains volumes du vaccin devraient déjà être produits d’ici la fin de l’année.
Sur les traces de Spoutnik V
Il s’agit du deuxième vaccin développé en Russie, après celui du centre Gamaleïa, nommé Spoutnik V, enregistré en août. Le 14 octobre, en pleine résurgence de l’épidémie, Vladimir Poutine a annoncé l’enregistrement d’EpiVacCorona qui sera disponible à la population après le lancement de sa production en série. Ses études, avec la participation de 5.000 volontaires, prendront six mois et commenceront après la réception de la livraison du vaccin en novembre et décembre 2020. Le Centre de recherche Tchoumakov a d’ailleurs obtenu fin septembre un permis pour les essais cliniques de son vaccin contre le coronavirus, le troisième en Russie, auprès du ministère russe de la Santé.