BRAZZAVILLE, 20 AOÛT (Aci) – Les ministres de la santé des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont validé, le 18 août dernier à Brazzaville, le référentiel sous régional d’harmonisation des sanctions et infractions liées au trafic des médicaments de qualité inférieure et falsifiés, dans le cadre des plans stratégiques sous régionaux 2019-2023.

Outre la validation de ce référentiel sous régional, les ministres de la zone Cemac ont adopté d’autres plans stratégiques, notamment sur la lutte contre le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose et les hépatites, a-t-on indiqué au cours d’une réunion sur la santé, clôturée par la ministre congolaise de la Santé et de la population, Mme Jacqueline Lydia Mikolo.
De même, ils ont approuvé les projets des statuts portant organisation et fonctionnement ainsi que l’organigramme du Centre inter Etat de l’enseignement supérieur en santé publique de l’Afrique centrale (Ciespac), en tant qu’institution spécialisée de la Cemac, et les projets de textes révisés de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac).
A cet effet, trois résolutions ont été adoptées, dont la première relative à la dénomination de l’Oceac, la seconde à l’élaboration d’urgence d’un manuel de procédure pour le fonctionnement de l’Oceac, et la dernière à la convocation d’un conseil de direction de l’Oceac dans les meilleurs délais.
De manière spécifique, les actions de l’Oceac portent essentiellement sur les thématiques prioritaires, à savoir le paludisme, le VIH/Sida, la tuberculose, les maladies tropicales négligées, les maladies évitables par la vaccination, la fièvre hémorragique à virus Ebola et les maladies non transmissibles, ainsi que l’harmonisation des politiques pharmaceutiques nationales.
L’Oceac couvre six pays membres de la Cemac, à savoir le Cameroun, la République centrafricaine (Rca), le Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale, avec une population estimée en 2017 à près de 50 millions d’habitants et une superficie totale de plus de 3.000.000 de km2.
En effet, l’Oceac a pour but de contribuer à une amélioration de l’état de santé de ladite population et au développement multiforme de la sous-région. Pour ce faire, l’institution est arrimée, entre autres, aux objectifs de santé publique du niveau global, dont le volet santé des Objectifs de développement durable (Odd).
D’autres personnalités, à l’instar du secrétaire exécutif de l’Oceac, M. Manuel Nso Obiang Ada, et du président de la commission de la Cemac, M. José Antonio Edjang Ntutumu Avono, ont pris part à cette réunion. (Aci)