Brazzaville, 13 Juin (ACI) – Le préfet de Brazzaville, M. Cébert Pierre Iboko-Onanga, a plaidé, le 10 juin dans la ville capitale, pour la lutte contre la dictature des identités, en vue de l’intérêt de la réconciliation, la paix, le tout dans une tolérance mutuelle.
Cette plaidoirie a été faite à l’occasion de la commémoration du 33e anniversaire de la journée de la concorde nationale, célébrée le 10 juin de chaque année, placée pour cette édition sous le thème, « Le vivre ensemble, socle de notre unité nationale ».
A la clôture de la conférence nationale souveraine tenue à Brazzaville du 25 février au 10 juin 1991, soit plus de trois mois environ, du fait de l’amont de l’histoire du Congo faite de violence sanglante, Mgr Ernest Nkombo avait ardemment œuvré pour une issue consensuelle de cette conférence nationale en procédant à une cérémonie de réconciliation symbolisée par le lavement des mains par le Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso et l’ensemble des conférenciers.
« Ces gestes mémorables avaient espérer des lendemains enchanteurs. Les congolais espérèrent vivre une ère de progrès, exempté de violence politique sanglante. Mais la foi dans les vertus du lavement des mains et de la démocratie, avait réalisé la tranquillité de nos esprits et la paix de nos cœurs », a-t-il affirmé.
Pour lui, les mains lavées n’avaient pas transmis leur propriété aux cœurs des congolais demeurés selon lui, imbibés de haine et de souillure toxique, ferment des conflits armés qui avaient germé dans leurs cœurs avant d’exploser dans leurs esprits ayant entrainé les mains pourtant bien lavées, à tenir les armes létales pour endeuiller le pays.
Dans son discours de bienvenue au mémorial Pierre Savornian De Brazza, la directrice de cette structure, Mme Belinda Ayessa a déclaré que sur ce chemin de réconciliation permet de mesurer ce qui reste à accomplir.
Dans la symbolique de cette célébration, Mme Ayessa a demandé au préfet du département de Brazzaville, au président du conseil départemental et municipal, député maire de la ville de Brazzaville, aux autorités préfectorales et urbaines, responsables et administrateurs civils, de prendre hâte de cet événement comme un nouvel appel à fixer le regard sur la conception de la nation congolaise.
Cette année, a-t-elle indiqué, la 33e édition de cette journée a été placée au tour du thème, « Ensemble, vulgarisons la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo pour contribuer à la marche vers le développement que nous voudrions continuer déjà le chemin tracé ». a-t-elle indiqué. (ACI/Blanchard Boté)