Le ministre Coussoud-Mavoungou et le représentant de l’OMS au cours de l’entretien
BRAZZAVILLE, 20 MAI (ACI) – Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) en République du Congo, M. Lucien Manga, a proposé le 17 mai dernier à Brazzaville, la mise en place des réseaux de chercheurs afin d’intéresser tout le monde.
Il a fait cette proposition lors de l’audience que lui a accordée le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. À cette occasion, il a souligné qu’«il faut stimuler les réseaux pour que chacun puisse trouver sa place. On connaît un peu la problématique en faisant partie du milieu, mais on peut aider à mettre en place des réseaux».
Selon lui, lorsque les réseaux de recherche seront créés, il y aura une forte puissance. Il a rassuré que l’Oms possède une certaine expertise en la matière et se propose d’apporter sa contribution. «Je pense que pour la santé, de façon générale, la recherche est fondamentale et fait partie des fonctions essentielles de nos attributions. En principe, nous avons la responsabilité d’inclure la recherche partout», a-t-il insisté.
Au cours de cet entretien, M. Manga a suggéré de définir ensemble un cadre de concertation et d’exploiter les opportunités qui vont se présenter pour aller directement dans les projets et faire de sorte que les jeunes aient toujours leur chance.
Par ailleurs, il a promis de soutenir un ou deux projets de recherche et voir combien d’articles peuvent sortir tout en jugeant leur niveau de publication. «Nous devons quantifier tout cela. En tout état de cause, il nous reviendra de parafer les engagements que nous allons prendre pour véritablement arriver à la matérialisation de tout ceci en 2020», a-t-il indiqué.
À cet effet, les deux personnalités ont convenu de rassembler leurs collaborateurs au niveau technique, afin de faire un état des lieux et repartir sur la politique nationale en matière de recherche scientifique pour le dispositif de recherche.
De même, ils se sont accordés sur la définition des axes prioritaires qui les intéressent, en rapport avec le programme de travail et de mettre à profit les convergences, en vue de ressortir les appuis que l’Oms peut apporter.
De son côté, M. Coussoud-Mavoungou a rassuré que les choses vont se faire autrement. «Dans le domaine des sciences de la santé, il est utile que nous arrivions à mettre ensemble en place un dispositif particulier. Etant en rapport particulier avec le ministère de la santé, il est nécessaire que nous parvenions à mettre en place un cadre particulier de travail», a-t-il souhaité.
Il a rassuré le représentant de l’Oms que son département fera le nécessaire pour que tous ceux qui sont à la recherche scientifique, notamment les agents impliqués dans les questions des sciences, se rendent compte que l’Oms est disposée à accompagner le ministère de la recherche scientifique.
«Nous allons créer un cadre particulier, ce à quoi nous allons nous atteler véritablement et à l’avantage de la République du Congo. Nous avons le siège régional de l’Oms. Ce serait maladroit de ne pas créer les conditions qui nous fassent évoluer dans la recherche», a-t-il dit.
Pour lui, le plus important était de mettre en place ce dispositif, de créer des rapports qui devraient exister entre le ministère de la recherche scientifique et l’Oms. «Dans le cadre de la santé, on ne peut pas fondamentalement parler recherche sans la santé et sans l’université. Dans tous les plans que nous avons à faire, comme dans d’autres secteurs, ce triptyque est obligatoire pour nous, parce que nous ne sommes pas les dépositaires de ce que nous faisons. Nous avons des besoins que nous devons exprimer. Il faut demander pour qu’on arrive à créer les conditions. C’est mon leitmotiv depuis que je suis arrivé au ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique», a conclu M. Coussoud-Mavoungou. (ACI)
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