BRAZZAVILLE, 23 JUIL (ACI)- L’ambassadeur de l’Union européenne (Ue) au Congo, M. Giacomo Durazzo, a fait le point au Secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, M. Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, du niveau d’avancement des travaux de la stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales, le 23 juillet à Brazzaville.
«Nous avons commencé à rédiger les différents chapitres qui vont constituer cette stratégie et j’espère que d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine, l’exercice pourrait être bouclé », a déclaré le diplomate européen au cours d’une visite de courtoisie intervenue en fin de mandat.
Dans le même contexte, l’ambassadeur de l’Ue a expliqué que le dossier sur la stratégie suit le cours normal. Selon lui, ce dossier qui comporte un grand nombre de sujets et des personnes concernés par l’aemec prendra un certain temps.
Exprimant sa satisfaction sur le travail abattu, M. Giacomo Durazzo a rappelé que l’Ue avait mobilisé, depuis le 4 avril dernier, une équipe d’experts européens et congolais à cheval entre Brazzaville et Pointe-Noire. Celle-ci a travaillé avec le Secrétariat permanent pour que cette stratégie aboutisse et donne le cap pour l’aemec.
En outre, il a précisé que ces experts sont des facilitateurs de ce travail amorcé mais le processus est congolais.
Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Ue et le Secrétaire permanent ont abordé des questions purement liées aux eaux continentales, notamment, celle du corridor 13. Un corridor multimodal fluvial, ferroviaire et routier qui va de Pointe-Noire à Bangui en République centrafricaine, en passant par Brazzaville.
Actuellement, a-t-il dit, une mission d’experts a été désignée visant une étude régionale en vue d’évaluer le potentiel de ce corridor. Pour cette raison, M. Giacomo Durazzo a convié M. Dibas-Franck à identifier les financements et les actions prioritaires à mener sur le corridor.
L’ambassadeur de l’Ue quitte le Congo avec beaucoup d’émotion. Il reconnait que beaucoup de choses restent encore à faire dans les secteurs où l’Ue est traditionnellement présente. Il s’agit de la transformation de l’économie englobant toutes les chaînes de valeur, dans le domaine de l’environnement, de l’utilisation durable des forêts, de la conservation, du tourisme.
«Ce sont des sujets pour lesquels, le partenariat entre l’Ue et le Congo est très important et très actif. Je pars avec le sentiment d’avoir contribuer à un renforcement du partenariat entre l’Ue et le Congo», a-t-il fait savoir. (ACI/Flore Michèle Makoumbou)