BRAZZAVILLE, 10 NOV (ACI) – L’écrivain congolais, ministre d’Etat M. Henri Djombo, a reçu récemment à Brazzaville, un certificat d’honneur et un trophée sur l’ensemble de son œuvre estimée à une douzaine de livres, lors de la célébration de la 28ème édition de la journée internationale de l’écrivain africain, placé sous les auspices du ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua.
La célébration de la journée internationale de l’écrivain africain, le 7 novembre, a été consacrée à la présentation et à la dédicace des deux derniers romans de l’auteur intitulés, «L’avenir est dans ma tête de 266 pages paru en 2019» et celui de 179 pages paru en 2020 ayant pour titre «On arrivera toujours quelque part».
L’exaltation de ces deux derniers romans ont fait l’unanimité des conférenciers parmi lesquels, les Pr Patient Bokiba, Mukala Kadima-Nzuji, Omer Massoumou, le Docteur Itoua, qui ont fait l’évocation de l’auteur, de son œuvre et se sont convenus que Henri Djombo est un «humaniste».
Le Pr Patient Bokiba a renchéri que c’est «un humaniste en ce sens que la formation morale de l’homme est essentielle dans ses écrits», en le lisant, a poursuivi «l’homme est au centre de tout». Le Pr Mukala Kadima-Nzuji, par contre, regardé l’angle du combat de l’écrivain et a indiqué que l’écrivain Djombo engage un combat permanent avec l’écriture, les mots, les personnages et l’environnement qu’il essaie de comprendre et de décrire, a-t-il souligné.
Parlant du titre «L’avenir est dans ma tête», le doyen de la Faculté des lettres, des arts et sciences humaines (Flash), estime que ce roman qui commence et se termine par la phrase éponyme, le titre de l’œuvre situe le lecteur dans l’enjeu de la fiction narrative. Une fiction qui repose sur une conception de la culture et de la transmission. Comme si chaque sujet participant à la culture jouait sa partition et passait le témoin.
Le Dr Itoua qui a fait la lecture du roman «On arrivera toujours quelque part», a édifié l’auditoire sur le fait que Henri Djombo critique avec une certaine intelligence les travers de la société congolaise.
A travers des panels animés par les ministres et les universitaires, les participants ont été édifiés, aussi bien sur l’auteur que sur ses écrits. Le premier panel constitué essentiellement des ministres a été l’occasion pour eux, d’encenser leur collègue écrivain tout en faisant un clin d’œil à l’écriture.
Pour Anatole Collinet Makosso, si à travers ses écrits, Henri Djombo édifie et inspire la jeunesse, l’écriture doit être avant tout, une discipline, un instrument efficace pour construire une Nation.
De son côté, le ministre d’Etat Guillaume Pépin de la Rdc qui s’interroge, comment un homme si chargé comme le ministre Djombo fait-il pour trouver du temps à l’écriture ?, a estimé que c’est fort probable que ce soit par passion qu’il le fait. Il est donc un exemple à suivre. Il a, par ailleurs, ajouté que dans le cadre des rencontres mixtes (Congo/Rdc), il est important de mettre en relief la culture des deux pays.
Pour sa part, la ministre de la jeunesse, Mme Destinée Hermella Doukaga, pense que l’écriture est un exercice noble, mais difficile, « dans la mesure où on a certes accès à l’intimité des autres, mais, surtout parce que c’est un acte de bravoure, de courage qu’on n’assume pas n’importe quand et n’importe comment ».
Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a, quant à lui, invité la jeunesse à suivre l’exemple de l’écrivain Henri Djombo.
La journée internationale de l’écrivain africain a été instituée le 7 novembre 1992, rappelle-t-on. (ACI/Marcellin Mouzita Moukouamou)
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