BRAZZAVILLE, 12 AOÛT (ACI) – Les participants à l’atelier sur l’opérationnalisation des programmes de diversification du Plan national de développement (Pnd) 2018-2022, tenu du 7 au 9 août dernier à Brazzaville, ont demandé au gouvernement de mettre à leur disposition des infrastructures de base, notamment ceux des transports, d’adduction d’eau, d’électricité, et des technologies de la communication nécessaires à l’accompagnement des activités du secteur privé, en vue d’améliorer le climat des affaires dans le pays.
A l’issue des travaux, le coordonnateur des experts de la Banque mondiale au Congo, M. Sylvestre Ossiala, a indiqué que le secteur privé a démontré son existence et sa capacité à travailler pour le développement du pays.
A propos du développement, il a souligné que celui est davantage possible avec la diversification de l’économie. «La diversité est le pilier principal pour l’économie congolaise d’après le Pnd. Nous nous sommes basés sur cette certitude pour travailler avec une autre petite certitude, celle portée par cette diversification par le secteur privé. Il fallait rencontrer les acteurs de ce secteur pour discuter et voir les difficultés qui sont les leurs et comment les encourager dans leurs actions», a-t-il fait savoir.
A son avis, le travail de sociologie s’impose pour amener le monde à comprendre le sens du secteur privé et à percevoir le rôle qu’il joue. Pour cela, a-t-il poursuivi, les participants aux travaux ont exprimé leurs besoins relatifs aux activités qu’ils souhaitent mener dans un secteur privé protégé et respecté.
«Lors des travaux, nous n’avons pas tout bouclé, mais nous nous sommes mis sur le chemin pour comprendre que le congolais devrait protéger et respecter son secteur privé. Sans le secteur privé, il n’y a pas de pays», a-t-il ajouté.
Le pétrole, a dit M. Ossiala, devrait servir comme rampe de lancement, et le Congo devrait se servir de cette ressource pour soutenir le secteur public, afin de le rendre compétitif pour lui donner les moyens de s’épanouir et d’entraîner avec lui le développement de tout le pays.
«Nous sommes à un stade embryonnaire. Avec cette crise des cours pétroliers, nous revenons au fondamentaux de l’économie, qui relèvent de la question posée, notamment celle de faire que les Petites et moyennes entreprises (Pme) rebondissent, autant que l’artisanat qui puisse promouvoir l’industrie», a-t-il souligné.
Après Brazzaville, cet atelier sur l’opérationnalisation des programmes de diversification du Pnd 2018-2022 va se poursuivre à Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso, Owando et à Oyo, des localités où a amorcé le développement sectoriel. (ACI/Blanchard Boté)
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