BRAZZAVILLE, 02 AOÛT (ACI) – La représentante de la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture auprès des Nations unies, Mme Marie Salphati, a exhorté, le 1er août à Brazzaville, le Congo à ratifier le deuxième protocole facultatif contre la torture.
Cette exhortation a été faite à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), M.Gabriel Valère Eteka-Yemet.
Mme salphati, qui s’est réjouie du fait que le Congo ait aboli la peine de mort, a indiqué que ce protocole facultatif devrait permettre de créer au plan national un mécanisme de prévention de la torture, qui aurait accès à tous les lieux privatifs de liberté. «Cela est consécutif à la ratification par le gouvernement congolais du protocole facultatif à la convention contre la torture», a-t-elle précisé.
Durant sa visite au Congo, elle fera également l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universelle visant à garantir les droits de l’homme au sens large du terme.
Selon le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat-Congo), M. Christian Loubassou, il sera également question de fixer les axes de collaboration avec la Cndh qui a un rôle non négligeable à jouer dans l’accompagnement à la mise en œuvre desdites recommandations.
«Il est important de travailler à la sensibilisation des acteurs de la chaîne pénale. Les violences sont plus ou moins permanentes, et nous encourageons le gouvernement à faire de son mieux pour aller de l’avant dans cette lutte», a-t-il fait savoir.
Dans le cadre du respect des droits de l’homme, le Congo a consacré l’abolition de la peine de mort dans sa Constitution du 25 octobre 2015, a-t-on rappelé. (ACI)