BRAZZAVILLE, 22 JAN (ACI) – Le ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a souligné l’importance du projet de loi du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 dans le cadre de la politique économique du pays.
Lors de l’adoption, les 13 et 14 janvier derniers, dudit projet au Parlement, elle a fait savoir que ce projet de loi, qui est la transposition de la vision politique du Chef de l’Etat, vise une économie forte, diversifiée et résiliente pour une croissance inclusive au développement durable et irréversible à l’encontre de tous les chocs exogènes.
«La transformation structurelle de l’économie nationale devrait permettre au pays d’être résilient face aux problèmes économiques, sociaux, de souveraineté et de protection de l’environnement. Au cours des cinq prochaines années, l’exécutif a promis d’assurer la reprise de la croissance à 5 ou 7% de moyenne annuelle, de créer des emplois, de réduire la pauvreté et l’importation des produits de base», a dit Mme Ebouka-Babckas.
Sur le plan d’accompagnement financier, elle a rassuré les parlementaires quant à la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources extérieures pour mener à bien ce projet qui est fixé en dépenses à hauteur de 8.987 milliards de Fcfa.
«Dans ce plan de financement, il y a une proportion acquise de près de 24% et le reste doit être recherché. La partie acquise est en réalité le fonctionnement normal de notre Etat, c’est-à-dire les ressources propres grâce aux recettes fiscales et pétrolières, ainsi que les ressources extérieures», a-t-elle expliqué.
Aussi, elle a fait savoir que le nouveau Pnd met un accent particulier sur le secteur privé qui doit jouer sa partition en tant qu’acteur et producteur de richesse, mais aussi en tant qu’acteur financier. A cet effet, le gouvernement réserve autour de 22 à 25% la part à l’intervention du secteur privé national pour combler le gap financier du Pnd 2022-2026.
Selon elle, l’Etat congolais mise également sur l’accompagnement de la Banque africaine de développement (Bad) ou la Banque mondiale et l’accord de Facilité élargie de crédit (Fec) conclu avec le Front monétaire international (Fmi).
En outre, Mme Ebouka-Babackas a rassuré les parlementaires sur la création d’un comité de suivi de la mise en œuvre dudit Pnd.
Parmi les projets que compte le Pnd 2022-2026, on note le dragage du réseau fluvial, dont le coût s’élève à 8 milliards de Fcfa ; la réhabilitation et l’achat des bateaux, la réhabilitation du Chemin de fer Congo océan (Cfco) et l’acquisition de 50 locomotifs. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
Vues : 2