BRAZZAVILLE, 13 SEPT (ACI) – Les panelistes à la 5ème édition du Forum investir en Afrique (Fia) ont effectué, le 12 septembre, une visite guidée dans la zone industrielle de la Zone économique spéciale de Maloukou, située à plus de 30 km d’Igné, dans le département du Pool, qui n’attend que des preneurs pour être viabilisée davantage.
«Nous sommes heureux de montrer à nos partenaires venus au 5ème forum que le Congo dispose d’un parc industriel qui peut être exploité. Nous avons juste quelques problèmes d’électricité, qui sont d’ailleurs en voie d’être résolus. Les travaux d’approvisionnement de cette zone en électricité sont réalisés à 70%», a rassuré le ministre des Zones économiques spéciales (Zes), M. Gilbert Mokoki, à l’issue de la visite.
Il a confirmé que le Congo a déjà les premiers preneurs qui n’attendent que l’arrivée de l’électricité dans cette zone. C’est le cas de la société Camaco, qui a conclu un accord le 11 septembre, à la fin du forum, avec la société Eco-oil et l’Etat congolais pour monter les tracteurs et le matériel agricole, avec une production de 3000 tracteurs l’année.
Pour le moment, les usines ont été testées dans la production sur la base de l’usage des groupes électrogènes qui impliquent un coût de production élevé. Or, avec l’arrivée imminente du courant d’Imboulou, ce coût va baisser et les produits seront vendables, a indiqué M. Mokoki.
Toutes les sociétés qui se trouvent dans une Zes bénéficieront du régime de cette zone qui octroie beaucoup davantage au plan fiscalo-douanière. C’est ce qui justifie la présence de la société Eco-Camaco dans la zone de Maloukou, a-t-il fait savoir.
Sur les 17 usines que compte cette zone industrielle, les panelistes ont visité un échantillon d’unités de production, notamment l’usine de production de cuves, de chaises et de poubelles en plastique, et les unités de production de tuyaux Pvc, de câbles électriques et de carreaux.
La Zes de Maloukou a déjà une base, la zone industrielle de Maloukou, qui est déjà quelque chose de palpable, a constaté M. Mokoki. L’Etat a investi de gros moyens en construisant sur fonds propres des unités de production, essentiellement des usines de fabrication des matériaux pour la construction des bâtiments, la conduite des eaux et de l’électricité, a-t-il conclu. (ACI/Philon Bondenga)