BRAZZAVILLE, 13 SEPT (ACI) – Le directeur de Digital Africa et fondateur du réseau Jokkolabs, M. Karim Sy, a relevé, le 11 septembre dernier à Brazzaville, la nécessité pour les entrepreneurs de construire des communautés locales dynamiques et capables de travailler en synergie pour de meilleurs rendements.
Il a souligné cette nécessite au cours d’une conférence-débat placée sur le thème «Échange sur l’écosystème numérique du Congo», organisée par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), en collaboration avec l’association Pratic et Digital Africa.
A cette occasion, M. Sy a partagé la vision et les perspectives de Digital Africa, en vue de rendre plus dynamique les écosystèmes du numérique. Pour lui, les acteurs doivent se réunir autour des entrepreneurs qui, dans les différents cycles de leurs projets, ont des besoins de financement, d’accompagnement, de formation, voire de coaching dans différents secteurs.
Selon lui, il est important de réunir les acteurs de l’écosystème pour avoir des actions coordonnées et apporter de manière bienveillante le maximum de ressources, afin de transformer leurs idées. «L’intelligence collective et l’intelligence digitale sont des concepts qui font le monde de demain qui commence aujourd’hui», a souligné M. Sy.
«Une réponse ne répond pas à tous les besoins. Il est nécessaire de tisser des liens pour apporter les réponses et accompagner l’entrepreneur dans la construction d’un escalier lui permettant d’atteindre le sommet. Car personne ne peut apporter la solution toute seule, quels que soient les moyens» a-t-il indiqué, ajoutant que les ressources ne sont pas toujours financières.
Le Digital Africa, a-t-il dit, se veut être une plateforme qui accompagne les entrepreneurs et porteurs de projets dans leur quête de financement et d’accompagnement. «L’ambition portée à travers l’initiative Digital Africa est de trouver la solution concrète pour aider les porteurs de projets à transformer leurs idées en succès. Pour cela, il faut être en contact avec les entrepreneurs et comprendre les problématiques qu’ils peuvent avoir», a expliqué M. Sy.
Dans ce domaine, plusieurs initiatives ont été lancées depuis longtemps à Brazzaville et à Pointe-Noire. L’État apporte déjà la solution. Il faut voir s’il y a des choses qui manquent pour y travailler et apporter les solutions, a-t-il dit.
«On est dans un tourment de l’écosystème congolais. En voyant la proximité et le dynamisme des différents Chefs d’Etat qui ont participé au 5ème Forum investir en Afrique, j’ai la conviction qu’il y a une évolution même au niveau régional, qui peut être portée pour donner des opportunités à la jeunesse congolaise et à celle de la région», a-t-il confié. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)