BRAZZAVILLE, 14 JUIN (ACI) – Au total 120.291 candidats ont affronté, le 13 juin, les épreuves du Certificat d’Etudes Primaires Élémentaires (Cepe), session de juin 2019, sur toute l’étendue du territoire national, dont le lancement à Brazzaville a été donné par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso.
Ces épreuves, qui ont commencé par les mathématiques, ont été lancées dans un esprit de sérénité et de confiance, a indiqué le ministre. Selon lui, les candidats étaient prêts à affronter ces épreuves et à obtenir d’ici là leur diplôme qui leur permettra d’aller au collège et de prouver aux parents, enseignants et à la République entière qu’ils ont acquis le socle commun des connaissances, des compétences et de culture qui sanctionnent la formation obligatoire à l’école primaire.
«Nous avons vu des enfants sereins et rassurés, du fait que ce qu’on leur donne pendant cet examen correspond bien à ce qu’ils ont étudié toute l’année scolaire en classe. Nous pouvons être sûrs d’avoir de très bons résultats. Nous pouvons aussi saluer la forte participation, cette année, de 120.291 candidats sur toute l’étendue du territoire national, avec 46.471 à Brazzaville, comparativement à l’année dernière où ils étaient 115.000», a-t-il souligné.
Pour lui, cela veut dire que le taux de scolarisation et d’alphabétisation en République du Congo ne fait que s’améliorer, étant donné que la couverture de la population scolaire est effective, a-t-il soutenu. «Il faut aussi saluer la participation des compatriotes qui sont un peu plus âgés dans l’éducation non formelle, un mécanisme favorisant l’inclusion et qui occupe une place de choix dans la politique éducative de notre pays», a-t-il relevé.
Sur ce point, le ministre a notifié qu’il y a, sur l’ensemble du territoire national, environ 1300 compatriotes plus âgés qui passent le Cepe, avec une forte population au niveau de Pointe-Noire qui a pratiquement 800 candidats et environ 300 à Brazzaville. «On peut dire que le peuple congolais est conscient de la nécessité de faire de l’apprentissage un socle commun des connaissances de base. Le Congo a bien fait de rendre ce cycle primaire obligatoire à tous les compatriotes», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a rassuré que toutes les conditions ont été réunies pour que cet examen ait lieu dans tous les coins du pays. Il a salué la réouverture de certains centres d’examen dans le département du Pool.
«Cette année, nous n’avons pas été obligés de déplacer les élèves comme nous l’avons fait les années antérieures, mais c’est justement parce que les centres comme Mayama, Vindza et Loumo ont été reouverts», a-t-il précisé.Makosso a affirmé que le Cepe ne perd pas de sa valeur. C’est tout simplement parce qu’il y a maintenant plus de personnes qui ont de grands diplômes que cet examen paraît avoir perdu sa valeur. Quel que soit le métier que l’on veut exercer, le niveau de base est toujours nécessaire pour rédiger soit un curriculum vitae, une demande d’emploi ou communiquer. Le Cepe a toujours sa place dans la vie de toute personne qui en est détentrice. (ACI/Blanchard Boté)