BRAZZAVILLE, 16 JUIL (ACI) – Au total 121.284 candidats, répartis dans 578 centres, ont affronté, le 16 juillet sur toute l’étendue du territoire national, les épreuves du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe), a fait savoir le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, à l’issue du lancement de cet examen d’Etat, session de 2020.
A cette occasion, il a effectué une descente dans quatre centres, notamment l’école primaire ‘’Angola Libre’’ à Makélékélé, dans le 1er arrondissement ; l’école primaire ‘’Trois francs’’ à Bacongo, dans le 2ème arrondissement ; l’école ‘’Immaculée Conception’’ à Ouenzé, dans le 5ème arrondissement, et l’école primaire ‘’Liberté’’, Talangaï, dans le 6ème arrondissement.
La particularité de cette session, a dit M. Makosso, est que près de 8.000 candidats libres participent à cette session, parmi lesquels ceux inscrits aux cours d’alphabétisation et de réscolarisation, dont le nombre fait moins d’un millier. « Il y a 7.000 candidats parmi les élèves habitués à suivre tout le parcours scolaire sans avoir obtenu le Cepe, inscrits au collège et finalement faisaient le Bepc avec l’appui des parents et des fonctionnaires parfois indélicats », a-t-il fait savoir.
Cette année, les mesures prises consistent à faire que tout enfant qui n’aura pas de Cepe ne pourra plus passer le Bepc ni aller au lycée. Cela a fait que les élèves qui se trouvaient déjà au collège jusqu’en classe de 3ème sans Cepe ont été obligés de passer leur Cepe cette année, a-t-il fait remarquer.
Selon lui, sur instruction du Président de la République, le gouvernement a tout mis en œuvre pour que les examens d’Etat aient lieu cette année dans le respect des normes et standards des organisations internationales.
A ce propos, le ministre en charge de l’enseignement primaire a dit que le gouvernement a accepté d’être évalué lui-même. « Cette année, les examens sont suivis de près partout dans le monde. Les organisations internationales, notamment l’Unesco et l’Unicef ont le regard tourné vers le Congo, parce que, un peu partout, on est en train de se demander quelle pourrait être la nature des examens organisés cette année dans le contexte de pandémie à Covid-19 », a-t-il notifié.
D’après lui, le Congo a non seulement accepté d’organiser les examens, mais aussi les a soumis à l’évaluation internationale, de sorte que conformément aux mécanismes de certification des évaluations nationales, les organisations internationales puissent en valider les diplômes, en s’assurant qu’ils sont revêtus du sceau de la qualité, de la fiabilité, de la validité, de l’équité et de la transparence. “ Donc toutes les conditions sont réunies pour l’organisation desdits examens, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, il a reconnu que dans le contexte de la crise sanitaire, il était difficile pour le Congo de savoir concilier droit à la santé et droit à l’éducation. «Toutes les difficultés ont été surmontées. Toutes les dispositions sanitaires ont été prises et respectées de façon à garantir aux enfants des examens et des apprentissages dans des conditions sereines », a-t-il conclu. (ACI/Blanchard Boté)