BRAZZAVILLE, 02 JUIL (ACI) – Au total 99.380 candidats sur toute l’étendue du territoire national, répartis sur 352 centres, affrontent depuis le 2 juillet les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (Bepc), session 2019.
Ces épreuves ont été lancées par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, à l’école préparatoire général Leclerc, avant de faire le même geste au lycée Chaminade, un autre centre d’examen.
A l’issue de sa descente dans ces centres, le ministre s’est dit satisfait de l’organisation de cet examen d’État qui ouvre la porte au lycée.
«Organiser le Bepc avec environ 100.000 élèves répartis dans 352 centres, jusque dans les lieux les plus reculés du pays, est un exercice délicat et un moment difficile. Une heure après le lancement des épreuves, s’il n’y a pas de réclamations particulières, on peut se satisfaire du bon démarrage», a-t-il déclaré.
La deuxième lecture faite par le ministre lors du lancement de cet examen porte sur l’investissement du gouvernement, des plus hautes autorités nationales et du Président de la République pour l’intérêt qu’ils accordent aux examens d’État dans le pays.
«Avoir la mobilisation de tous les acteurs à travers le pays, notamment les autorités nationales, locales et les élus signifie que nos enfants ne peuvent pas se sentir seuls et que le gouvernement et l’ensemble des forces vives accordent un intérêt particulier à leur éducation, gage de leur avenir», a-t-il estimé.
S’exprimant sur l’installation des caméras de surveillance dans certains centres d’examen, le ministre a précisé que d’autres centres ne disposent pas encore de cette innovation technologique.
«On a couvert pratiquement les deux tiers des centres. Nous pensons que c’est déjà suffisant et c’est un message qu’on adresse à tout le monde, parce que le gens ignorent les salles qui n’ont pas été équipées de caméras», a-t-il notifié.
Pour ce qui est des candidats égarés, M. Makosso a reconnu qu’à chaque session, il y a toujours des élèves qui confondent les centres d’examen. Il a exhorté les chefs de centres et les surveillants à gérer ces cas qui se produisent surtout le premier jour des épreuves.
A ce propos, il a rassuré que ces élèves sont toujours récupérés et bénéficient de la même attention que les autres candidats.
Parmi les 99.380 candidats à cet examen, figurent 5.279 candidats libres, contrairement à l’année 2018 qui a connu un effectif de 110.078 candidats, dont 11.965 candidats libres, ce qui donne un écart de 10.018 candidats, a-t-on rappelé. (ACI/Blanchard Boté)