BRAZZAVILLE, 20 AVRIL (ACI) – Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, a rassuré, le 19 avril dernier à Brazzaville, tous les élèves sur l’égalité des chances en cette période de crise sanitaire, pour passer l’examen dans de bonnes conditions.
«Les examens d’État auront bel et bien lieu, peut-être pas forcément aux dates prévues. Ils sont réglementés par des décrets pris en Conseil des ministres. Donc, nous sommes tenus de les organiser conformément à ces textes, lorsque la crise sera passée», a-t-il déclaré au cours d’une interview à la radio nationale.
«Qu’ils ne s’inquiétent pas, quand bien même ils auraient reçu les cours à domicile, au niveau des médias, notamment à la télévision nationale, dans le quotidien “Les dépêches de Brazzaville” et ceux contenus dans les polycopes. Nous prendrons toujours un temps nécessaire pour leur expliquer les leçons qu’ils ont reçues. Ils n’auront rien perdu, ils ne seront pas en retard», a poursuivi, M. Collinet Makosso.
A cet effet, le ministère de l’Enseignement a fait beaucoup de réformes, notamment pour ce qui est des inscriptions en ligne des candidats et par leurs établissements, a-t-il dit. La seule chose manquante est de conforter les photos, c’est-à-dire qu’en plus de celles fournies dans leurs dossiers. Lorsque l’élève candidat arrive, il est filmé et la photo sera mise aussi bien sur les badges que sur tous les supports d’identité, a-t-il fait savoir.
En effet, ce mécanisme sur le filmage a été instauré cette année pour éviter la tricherie, a expliqué M. Collinet Makosso.
«Il peut y avoir des élèves qui mettent dans leurs dossiers les photos de leurs frères pour que ces derniers composent à leur place, étant donné que les badges seront établis sur la base de ces photos», a poursuivi le ministre en charge de l’enseignement. Cependant, cette étape de conforter les photos n’a pas pu aboutir dans certaines localités, a-t-il reconnu.
Sur cette question, il a démandé aux chefs d’établissements de se contenter des photos déjà reçues pour éviter tout désagrément. (ACI/Michèle Makoumbou)