BRAZZAVILLE, 06 NOV (ACI) – Le directeur général de l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises (Esgae), M. Armand Roger Makany, a déclaré récemment à Brazzaville que son établissement a participé à la 3ème édition de la campagne d’information pour l’orientation des bacheliers et étudiants pour apporter son expérience.
Cette 3ème édition, qui a connu la participation de plusieurs établissements privés de l’enseignement supérieur, été placée sous le thème «L’orientation scolaire, universitaire et professionnelle, facteur de développement du capital humain».
A l’issue de cette édition, M. Makany a indiqué que le système universitaire au Congo a deux piliers, à savoir le public et le privé. Ces deux secteurs, a-t-il précisé, ne sont pas opposés ni ennemis, mais travaillent en complémentarité pour apporter ce que l’Université Marien Ngouabi (Umng), une institution publique, n’est pas en mesure d’offrir.
«Ce salon a permis aux étudiants, notamment aux nouveaux bacheliers, de savoir s’orienter quant aux filières de formation, entre autres la gestion, le droit et les carrières techniques, afin de mieux choisir une faculté ou une école à leur convenance», a-t-il souligné. Il a rappelé que c’est dans cette optique que son école est a pris part à ce selon pour apporter son expertise acquise depuis 1993.
«Nous avons également notre expérience internationale, puisque que nous sommes membre du Cames. Pendant ce salon, on a insisté sur l’espace Cames et francophone. Cela a permis aux étudiants, surtout aux nouveaux bacheliers, de savoir comment choisir la bonne formation», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, il a rassuré qu’au plan national, les diplômes de son établissement sont validés et acceptés par l’Etat congolais, affirmant que le ministère de l’Enseignement supérieur a fait un grand effort pour accorder des agréments définitifs à certains établissements, y compris l’Esgae.
«Quand un établissement a un agrément définitif, automatiquement, les diplômes aussi sont agréés de manière définitive», a-t-il précisé. Toutefois, a-t-il poursuivi, il faut aller plus loin parce que la formation ne se limite pas seulement au Congo.
Pour lui, les étudiants congolais doivent poursuivre leur formation dans d’autres pays. «Au niveau de l’Esgae, nous sommes allés au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur afin que nos étudiants puissent aller dans d’autres pays, tels que le Canada, la France et le Sénégal», a-t-il fait savoir.
En outre, il a rassuré qu’au Congo, il y a beaucoup d’étudiants étrangers. A son avis, c’est la paix qui attire d’abord ces derniers. «La Rca, un pays en proie à l’insécurité, a vu ses étudiants aller dans les pays limitrophes, notamment le Congo», a-t-il relevé.
Dans les établissements privés au Congo, a-t-on appris, on procède toujours par le décompte des inscrits pour connaître le nombre d’étudiants congolais et étrangers. (ACI/Blanchard Boté)
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