BRAZZAVILLE, 02 JUIL (ACI) – Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, a visité, le 1er juillet à Brazzaville, quelques centres d’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc), où ont été installées des caméras de surveillance pour lutter contre la fraude pendant la session 2019.
Pendant la descente, le ministre en charge de l’enseignement secondaire est parti se rassurer de la mise en place de ce système de surveillance au lycée de la révolution et au lycée Chaminade, où une démonstration a été faite pour tester l’effectivité de cette innovation technologique.
A cette occasion, M. Makosso a indiqué que les efforts fournis par le gouvernement pour rendre davantage crédibles les examens d’État et les diplômes sont annihilés parfois par un déficit de surveillance. «La surveillance devenait le ventre mou du système. Il fallait donc renforcer les dispositifs pour nous faciliter le travail de surveillance, de suivi et de contrôle de nos enfants», a-t-il notifié.
Pour lui, ces caméras ont pour vocation de dissuader les élèves et les surveillants de tenter de faire ce qui est interdit.
«On peut facilement braver l’interdit. Tout humain à tendance à braver l’interdit. Il faut donc le mettre dans l’impossibilité de faire ce que la loi et la morale interdit. Il faut l’aider et l’accompagner à s’abstenir», a-t-il insisté.
C’est à cette fin que sont installées ces caméras de surveillance dans différents centres, a-t-il affirmé, ajoutant que cela va permettre au ministre d’avoir, depuis son bureau, une vue générale de la façon dont va se dérouler cet examen.
Ce dispositif de surveillance permettra également aux responsables de lutter contre la fraude, aux chefs de centres et aux membres du jury d’avoir une vue de toutes les salles de leurs centres.
Selon M. Makosso, ces caméras sont installées pour surveiller non seulement les élèves, les surveillants placés dans les salles de classe et les agents de sécurité, mais aussi les parents d’élèves qui pourraient tenter de faire parvenir des artifices à leurs enfants.
«Ces caméras dissuaderaient aussi les surveillants qui, plutôt que de surveiller les élèves, se placeraient à la porte afin d’observer par complaisance les membres du jury pour éviter aux enfants d’être surpris», a-t-il fait savoir. (ACI/Blanchard Boté)
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