BRAZZAVILLE, 18 JUIN (ACI) – Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, a lancé le 18 juin à Brazzaville, les épreuves du baccalauréat général, session de juin 2019, qui connaît la participation de 74.216 candidats sur toute l’étendue du territoire national, répartis en 197 centres d’examen.
Accompagné par une forte délégation, dont les deux présidents de la commission éducation des deux chambres parlementaires, le conseiller à l’éducation du Président de la République, le préfet de Brazzaville, le secrétaire général du département de Brazzaville et plusieurs autres personnalités du pays, le ministre a fait la ronde de quelques centres de Brazzaville, notamment le lycée de la Révolution, le lycée Agostino Neto, Saint Marie Javouhé, le centre pénitentiaire de Brazzaville, et le lycée de Mafouta.
«Nous sommes venus vous soutenir avec cette forte délégation pour vous témoigner le soutien du gouvernement et du Président de la République, pour que vous compreniez l’importance que les autorités accordent au baccalauréat. C’est le plus grand examen, et on est fier quand on l’a mérité, mais pas quand on l’a obtenu frauduleusement. J’ai confiance en vous parce que vous faites confiance à ce que les professeurs vous ont donné en classe», a-t-il déclaré.
A l’issue de la visite des différents centres d’examen, M. Makosso a dit avoir un sentiment de confiance et de responsabilité, reconnaissant que le baccalauréat est un examen important pour toute une nation, un examen qui traduit la grandeur de tout un peuple. Pour lui, la capacité pour un pays d’organiser le baccalauréat est une preuve de la stabilité de la gestion saine des secteurs sociaux dont l’éducation.
«Voir dans quelles conditions se déroule le Baccalauréat à Brazzaville et sur toute l’étendue du territoire national, au regard des rapports que nous avons reçus des différents chefs de centres, ne peut que nous réjouir. Nous sommes donc confiants pour le travail que nous avons tous réalisé. Je remercie le personnel du ministère, l’ensemble des enseignants, les élèves, les partenaires et les parents d’élèves qui sont restés aux côtés de leurs enfants pour les accompagner jusqu’au dernier jour», a-t-il dit.
Au regard de la synergie qui a abouti à ce travail, M. Makosso espère avoir de bons résultats à la suite de cette évaluation.

Pour ce qui est de quelques candidats égarés, qui n’auraient pas pu identifier leurs centres d’examen, il a notifié que cela arrive chaque année et que le ministère est habitué à cet exercice.
Par ailleurs, il a rassuré que les consignes sont toujours données par le ministre avant de faire le tour des départements du pays, en passant par la Direction des examens et concours (Dec) pour accueillir les enfants qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas pu répérer à temps leurs centres d’examen, de façon qu’ils les orientent dans leurs centres respectifs ou encore dans les centres les plus proches.
«C’est pour cette raison que nous demandons toujours aux élèves s’ils n’ont pas eu le temps d’identifier leurs centres avant, pour une raison ou pour une autre, d’aller composer dans un autre centre, à défaut de celui où ils ont été préalablement affectés. C’est ce que nous appelons parfois candidats égarés», a-t-il fait savoir.
Pour ces candidats, a-t-il indiqué, les chefs des centres ont été instruits pour que ces élèves soient vites accueillis. «L’accueille est un grand service au niveau du ministère de l’Enseignement, surtout dans les périodes d’examens», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre Makosso a rassuré que la sécurité civile est présente dans les centres d’examen pour des éventuelles prises en charge. (ACI/Boté Blanchard)