BRAZZAVILLE, 26 OCT (ACI) – Les participants par visioconférence à la réunion mondiale de haut niveau sur l’éducation 2020, tenue le 22 octobre dernier, ont appelé les Chefs d’Etat et de gouvernements à intensifier leurs investissements en faveur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) dans l’éducation en cette période de la Covid-19 qui a affecté tous les pays.
Au cours de cette réunion, les Chefs d’Etat et de gouvernements ont pris l’engagement de repenser et de renouveler leurs actions en faveur de l’éducation. D’après le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation de la République du Congo, M. Anatole Collinet Makosso, observateur à cette réunion, cette préoccupation a constitué le thème de ce sommet sur l’éducation, à savoir «Repenser et renouveler l’engagement pour l’éducation», en vue d’atteindre l’objectif du développement durable n°4.

Vingt Chefs d’Etat, sur les trente qui ont participé à ce segment de haut niveau, ont fait chacun une déclaration, outre celles des personnalités des organisations internationales, nomment du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Oms), M. Antonio Guterres.
Ces déclarations, a rappelé M. Makosso, font suite au segment technique organisé le 20 octobre dernier, au cours duquel les Etats ont eu à partager leur pratique de gestion de l’éducation en période de la pandémie. «Le Congo avait été associé à ce segment technique, et les réflexions issues de cette session ont été présentées aux Chefs d’Etat et de gouvernements qui ont pris part à ce segment de haut niveau. Nous avons eu la grâce d’y participer comme observateur», a-t-il fait savoir.
D’après lui, l’engagement des Chefs d’Etat reprend un certain nombre d’autres engagements, notamment celui de remettre l’enseignant au centre du développement, de reconnaitre son travail comme acteur de première ligne pour la relance du système économique mondial, au travers de son action au niveau de l’éducation.
Entre autres engagements, a-t-il poursuivi, celui de repenser l’éducation, autrement capitaliser toutes les approches pédagogiques novatrices qui ont été utilisées pendant la période du Covid-19, pour qu’elle serve désormais à l’éducation du futur. «Nous ne pouvons plus aujourd’hui penser l’éducation sans les nouvelles technologies», a-t-il notifié.
Lors de cette réunion, a dit M. Makosso, l’éducation a été retenue comme pilier de la relance économique, de la reprise de l’activité tant au niveau des nations qu’au niveau international, à la suite de toute cette catastrophe générationnelle qui guette l’humanité, ainsi que l’a qualifiée le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), M. Antonio Guterres.
«Nous ne pouvons plus envisager la reprise normale de l’école dans les 15 prochains mois. Cela est une interpellation faite aux Etats. Il faut créer les conditions de réouverture des écoles en toute sécurité, en garantissant une action pédagogique organisée dans les 15 prochains mois. A ce niveau, les approches hybrides ont été saluées», a-t-il dit.
A propos de ces approches hybrides, il a noté celles mises en place en République du Congo, soulignant que la directrice générale de l’Unesco a fait référence à ce qu’elle a vu au Congo, notamment les approches alternatives qui consistent à concilier l’enseignement en présentiel et l’enseignement à distance, ainsi qu’à mettre en exergue certains autres outils d’apprentissage, tels que les Ntic, la télévision, la radio et l’internet. (ACI/Blanchard Boté)
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