BRAZZAVILLE, 16 DEC (ACI) – L’Université Marien Ngouabi (Umng) conserve son titre en remportant, le 13 décembre à Brazzaville, la 5ème édition du concours de plaidoirie ‘’droit vers l’éloquence’’, face à Alma-mater de Loango (Pointe-Noire) qui avait perdu ledit titre l’année dernière à sa première participation.
«Un enfant peut-il assigner ses parents devant un tribunal (…) ?», c’est autour de ce sujet que s’est articulée la plaidoirie en finale des deux équipes composées de trois étudiants qui ont rencontré chacune, en demi-finale, leurs adversaires de la même université.
Pendant 10 minutes, ces étudiants de l’Umng, à savoir MM. Christ Nzonzi Mvouama, Nanthèse Mfinat, évoluant tous les deux à la faculté de droit, et Audris Boudzoumou de la faculté de médecine, ont plaidé pour la position contre, ont convaincu les membres du jury avec leur charisme et la richesse de leur jargon, même s’ils n’ont pas traité le sujet dans le fond, à savoir la jurisprudence et la doctrine, a-t-on appris.
La préparation de ce concours a demandé beaucoup de temps et de sacrifices, a souligné M. Nzonzi Mvouama qui a également reçu le prix de l’éloquence.
De son côté, M. Audris Boudzoumou a révélé qu’il a été motivé de participer à cet exercice parce que dans la médecine, il y a le droit médical, une branche dans laquelle il compte se spécialiser.
Les 12 finalistes de ce concours organisé par l’Ue, en partenariat avec l’ambassade de France au Congo et l’Umng, ont reçu des prix composés entre autres d’ordinateurs et de livres en rapport avec leurs filières respectives.
Ce concours, qui s’inscrit dans le cadre des quinzaines des droits de l’homme, a été couplé cette année avec le 30ème anniversaire de la Déclaration relative aux droits de l’enfant.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Ue au Congo, M. Raul Mateus Paula, s’est réjoui de la façon dont les jeunes de la République du Congo s’impliquent pour défendre les droits de l’homme et les sujets ayant trait à la préservation de l’environnement.
«Les jeunes doivent être associés à toutes les décisions qui auront un effet direct ou indirect sur le bien-être. Cela passe par une participation plus active à la vie publique, un principe fondamental des droits de l’homme. C’est l’un des objectifs visés par ce concours», a-t-il déclaré.
Réservé aux étudiants en droit, cette compétition a connu cette année la participation des universitaires en géologie, en littérature et en comptabilité. Au départ, ils étaient plus de 70 à envoyer leurs plaidoiries par écrit à la délégation de l’Ue au Congo, soit 24 équipes de trois personnes. (ACI/Loe Mercia)
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