BRAZZAVILLE, 07 FEV (ACI) – Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (Mepsa), a présenté, le 5 février à Brazzaville, la plateforme de traitement d’inscription en ligne des dossiers des candidats aux examens d’Etat, notamment le Baccalauréat, Brevet études du premier cycle (Bepc), Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe) et différents concours de l’enseignement général.
Cette plateforme, qui consiste à dématérialiser tous les documents relatifs au traitement des inscriptions, a été présentée par le directeur des systèmes d’information et de communication, M. Arsène Harold Bouckita, lors de son lancement officiel, en présence du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso.
Ce dispositif, a indiqué M. Bouckita, permet de collecter les données depuis les établissements scolaires publics ou privés, à travers les chefs d’établissements. Il aide aussi à gérer la relation entre les élèves et l’établissement, notamment tout ce qui est identifiant, tels que des prises de vue, les noms mal écrits, et à organiser toutes les informations au niveau de l’établissement. A cet effet, il a sollicité l’implication des directeurs départementaux pour le contrôle et la supervision des différentes tâches.
Les objectifs principaux de la plateforme ont pour but de faciliter et de renforcer l’implication des services de scolarité des établissements publics et privés de l’enseignement général, dans le processus d’inscription des candidats aux différents examens d’Etat et concours, notamment le Bac, le Bepc et le Cepe.
Les services offerts par cette plateforme, a-t-on appris, sont la saisie des identifiants des candidats officiels aux examens d’Etat, à savoir le Bac, le Bepc et le Cepe des établissements publics et privés, la saisie des identifiants des candidats libres aux examens d’Etat et aux concours par les directions départementales, la capture de la photo du candidat officiel par webcam et la numérisation de la photo du candidat libre, y compris la validation automatique de l’inscription au Bac et au Bepc par la Direction des examens et concours (Dec).

A cette occasion, M. Makosso a déclaré que ces réformes, qui se font sans bruit, aideront les cadres du ministère à donner une autre image au système éducatif du pays. Mais ces réformes, a-t-il précisé, ne seront parfaites que si chacun d’eux s’investit et prend la mesure de la responsabilité qui lui incombe.
Revenant sur les montants fixés pour les inscriptions aux examens d’Etat et les différents concours, il a notifié que ceux-ci ont fait l’objet d’études et qu’ils n’ont pas été fixés par hasard. Leur évaluation, a-t-il poursuivi, leur a semblé parfaite, en adéquation avec la situation des ménages et l’obligation qui incombe au gouvernement et à l’Etat d’assurer une éducation de qualité et gratuite à tous.
«L’apport additionnel des parents d’élèves ne devrait pas faire l’objet de spéculation, de manipulation, ni nous amener à la concussion. Il ne nous appartient non plus d’exiger du citoyen plus que ce qu’il doit donner», a-t-il souligné.
«Les chefs d’établissements qui profitent des périodes d’examens pour amener les parents à payer leur frais de scolarité doivent préciser qu’il s’agit de 15.000 Fcfa pour l’inscription au baccalauréat. Il sied de souligner que les 10.000Fcfa concernent la participation additionnelle acceptée par les parents d’élèves pour la vie des écoles et que les 5.000 Fcfa sont pour les frais d’inscription», a dit M. Makosso. (ACI/Blanchard Boté)
Vues : 22