BRAZZAVILLE, 04 MARS (ACI) – Le budget pour l’organisation des examens d’état et concours pour l’année 2020 est de 4 milliards 448 millions 464 mille 400 Fcfa, a annoncé, le 2 mars à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso.
Il a fait cette annonce au cours d’un entretien avec la délégation de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec), conduite par son président, M. Christian Grégoire Epouma, dans le cadre des préparatifs desdits examens et concours, session 2020.
«Nous sommes en mars et nous n’avons pas encore reçu un sou pour le financement de ces différents examens d’Etat. A notre niveau, tout le travail est déjà fait, le budget est établi. Au sens propre du terme, les décaissements n’ont pas encore été effectués. Nous travaillons avec les contributions des parents d’élèves pour financer les opérations préliminaires», a-t-il fait savoir.
Selon lui, cette année, ils ont eu la chance parce que les parents d’élèves ont cotisé à hauteur de 643 millions 990 mille Fcfa. Cet argent, a-t-il précisé, est collecté et remis au régisseur nommé par le trésor public. «Pour le fonctionnement de l’école, l’argent des parents d’élèves n’arrive pas au ministère», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre en charge de l’enseignement primaire a reconnu que ces ressources additionnelles des parents d’élèves ont aidé le ministère à commencer les premières opérations des examens d’Etat, à propos desquels il a fait savoir que les parents d’élevés contribuent au moins à hauteur de 20%. «Sur un budget de 4 milliards, on peut dire que c’est un apport important. Ces fonds sont déduits du budget général et ne s’ajoutent pas au budget consacré à l’organisation des examens et concours session de 2020», a-t-il souligné.
Les cotisations des parents d’élèves, directement versées au trésor public, constituent pour le ministère une sorte de provision au trésor public, étant donné que chaque fois qu’ils souhaitent financer une activité préliminaire, cette ressource leur est disponible pour son financement.
Pour sa part, M. Epouma a confirmé que l’apport parental, en termes de droits d’inscription aux examens d’Etat, est en train d’aider le sous-secteur de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation à s’engager dans quelques opérations préparatoires. «Si aucun décaissement n’est effectué au niveau du gouvernement d’ici peu, l’organisation de ces examens poserait un problème», a-t-il poursuivi.
Après cette ronde au niveau de ce ministère et de celui de l’enseignement technique et professionnel, de l’emploi et de la formation qualifiante, M. Epouma a fait savoir qu’un point de presse sera organisé dans les jours prochains, en vue d’édifier l’opinion nationale, de rassurer les parents que les dispositions sont prises pour que les enfants puissent participer aux examens d’Etat et concours sans trop de difficultés, a-t-il conclu. (ACI/Blanchard Boté)