BRAZZAVILLE, 06 MARS (ACI) – Les négociations avec la plateforme des syndicats de l’éducation nationale ont été relancées, le 5 mars à Brazzaville, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, et celui de l’enseignement technique et professionnel, de l’emploi et de la formation qualifiante, M. Nicéphore Fylla Sant-Eudes.
Inscrites par le gouvernement dans le cadre de l’exécution du cahier des charges des syndicats, ces négociations avaient été rompues unilatéralement par l’Exécutif, a indiqué M. Herbin Naasou Guilbert Baketiba, membre de cette plateforme, à l’issue de cette rencontre.
Selon lui, cette reprise consiste à relancer ces négociations par rapport au préavis de grève lancé depuis le 29 novembre 2019, en vue du suivi des points inscrits dans le cahier des charges qui prend en ligne de compte le rétablissement des salaires des enseignants réintégrés, la vulgarisation du statut particulier, le rappel des soldes d’activités, la situation du paiement des bourses des finalistes affectés et l’intégration des enseignants à la fonction publique.
Concernant le rétablissement des salaires, M. Baketiba a fait savoir qu’un décret de réhabilitation est en attente de signature. S’agissant de la vulgarisation du statut particulier, il a fait entendre que les deux ministres en charge de l’enseignement se sont engagés à établir un calendrier de rencontres tant à l’intérieur du pays qu’à Brazzaville.
Sur le recrutement des enseignants dans la fonction publique, il a dit que MM. Makosso et Fylla saint-Eudes se sont appuyés sur la promesse du Président de la République, selon laquelle 2.000 enseignants seront recrutés en 2020. Par ailleurs, M. Baketiba a fait constater que ce nombre est faible par rapport au nombre réel des enseignants qui attendre d’être engagés à la fonction publique. Selon lui, il est de 22.000 personnes.
«Lors de cette rencontre, les ministres nous ont rassuré que cette fois-ci, nos rencontres seront plus fréquentes que l’année dernière. Il s’agira de nous réunir une fois par mois pour un bon suivi de l’exécution du cahier des charges. Cela peut nous rassurer, si seulement le gouvernement tient à cette promesse», a-t-il dit.
«De notre part, nous allons respecter ce que viennent de nous dire les membres du gouvernement. A constater un manquement de leur côté, nous reviendrons à la charge comme d’habitude», a conclu M. Baketiba. (ACI/Blanchard Boté)
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