BRAZZAVILLE, 02 DEC (ACI) – Le chef de l’opposition politique congolaise, M. Pascal Tsaty Mabiala a dénoncé le 30 novembre à Brazzaville, un désaccord à la concertation politique de Madingou sur trois éléments essentiel.
En vue de fixer l’opposition sur cette concertation politique, M. Tsaty Mabiala à co-présider une conférence de presse, avec la présidente du parti politique le Must, Mlle Claudine Mounari et le président national du parti politique l’Udh-Yuki, M. Guy Brice Kolelas. Il s’agit, entre autres, du renforcement des compétences de la Cnei et le plafonnement des dépenses des campagnes électoral.
S’agissant du corps électoral, l’opposition politique congolaise continue de croire que seul le recensement administratif spécial, avec pour support les résultats du recensement général de la population et l’habitation(Rgph) en cours de réalisation et peut leur offrir un fichier consensuel, d’autant que la biométrie devra-être introduite a-t-il dit.
Conformément à l’esprit et à la lettre de la concertation de Ouesso, la révision extraordinaire des listes électorales proposées par le gouvernement ne garantit en rien leur fiabilité, puisqu’elle se fonde sur une matrice elle-même contestée depuis 2014.
Concernant la Cnei, le chef de l’opposition a déploré le fait que le Congo soit encore l’un des derniers pays en Afrique Centrale à confier l’organisation des élections à l’Etat.
A cet effet, il a rappelé la déclaration de l’Oif de Bamako du 3 novembre 2000 qui recommande de confier l’organisation des élections à des mécanismes totalement indépendants. « Tel n’est pas le cas de notre Cnei qui partage ces compétences avec le ministère de l’intérieure et de la décentralisation qui est en réalité le véritable maître du processus électoral au Congo », a-t-il indiqué.
Pour ce qui est du plafonnement des dépenses des campagnes électorales ce troisième élément, a-t-il notifié, permettra d’assainir les pratiques électorales enclines à la corruption et aux achats massifs de la conscience.
Au cours de cette conférence de presse, le chef de fil de l’opposition congolaise a déclaré que les objectifs de Madingou n’ont pas été atteints.
Selon lui, le seul point de convergence lors de cette rencontre qui a réuni les partis de la majorité présidentielle, de l’opposition du centre et la société civile a été la prise en compte des représentants des partis politique et des candidats à tous les niveaux de compilation des résultats et leur pris en charge par l’Etat. (ACI/Blanchard Boté)