BRAZZAVILLE, 17 NOV (ACI) – Le directeur associé d’Obac capital, président du club d’investisseurs IC4A, M. Philippe Bouiti Viaudo, a encouragé, le 15 novembre à Brazzaville, les startups congolaises à s’intéresser aux opportunités existantes au-delà des frontières congolaises.
Il a émis ce souhait à la clôture de la première édition du Salon d’innovation de la technologie et de l’entreprenariat au Congo (Sitec). «La Zone de libre-échange africaine (Zlecaf), représente une opportunité cruciale pour laquelle il est important de se préparer s’il est vrai que, nous sommes dans un écosystème difficile, celui-ci est formateur et tend à se développer», a-t-il dit.
Selon lui «Nous sommes dans un écosystème entrepreneurial qui va de pair avec le temps. Les nombreuses initiatives publiques et privées qui sont prises contribuent à cette dynamique je reste d’ailleurs très optimiste s’agissant du développement de notre écosystème».
Poursuivant son propos, M. Bouiti Viaudo a fait savoir que différentes solutions ont été présentées au cours de cette première édition pour informer les porteurs de projets et emboîter le pas pour obtenir des financements. Cependant, il fait remarquer que souvent, il se pose un problème de structuration.
A ce propos, il a souligné la nécessité pour une startup d’être capable d’avoir un prototype, d’avoir la capacité de tester le marché pour en avoir des retours, la capacité de structurer un modèle de revenu récurrent, de telle sorte que le client qui achète revienne encore à acheter et la capacité de bancariser ses revenus afin de sécuriser les finances.
Aussi, il a indiqué que le plus difficile pour les startups n’est pas le financement, mais la capacité de structurer le projet et de démontrer qu’on est sur un marché rentable, avec une forte demande. Le marché congolais étant modeste, il a encouragé les porteurs de projets de sortir des frontières du Congo.
En outre, M. Bouiti Viaudo a souligné la nécessité de soutenir davantage la dynamique de nouveaux porteurs de projets qui identifient des problèmes dans l’environnement et qui sont capables de s’organiser sur le plan juridique et organisationnel, afin de les résoudre. C’est le sens de son action au sein du club d’investisseurs IC4A. (ACI/Nadège Makoubama)