BRAZZAVILLE, 14 OCT (ACI) – Vingt arbres de diverses essences ont été plantés le 9 octobre à Brazzaville, dans l’enceinte de l’ambassade de France, dans le cadre du projet « Ambassade verte », en partenariat avec l’association Human Empress, inscrit dans la création d’un parcours botanique pédagogique et le reboisement du site de la Case De Gaulle, visant à sensibiliser à la la préservation de la biodiversité.
Soutenue par l’Union européenne (Ue), l’initiative a permis la mise en terre de safoutiers, papayers, avocatiers, pleureuses et moringas. Elle constitue une étape importante dans la mise en place d’un espace éducatif consacré à la biodiversité.
A croire le chef de la coopération à la délégation de l’UE, M. Augustin Bondo Tshiani, cette opération vise à valoriser le rôle du Congo dans la lutte contre les changements climatiques, restaurer la biodiversité et promouvoir le patrimoine naturel. Elle doit également servir d’outil pédagogique accessible aux écoles et partenaires institutionnels pour sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement.
Ce planting dépasse l’embellissement du site de l’ambassade. C’est avant tout un investissement dans l’éducation écologique, la valorisation de l’expertise locale et un appel à une plus grande implication de la jeunesse congolaise dans la transition écologique.
« Ce que nous voulons faire, c’est accompagner ce processus. La conservation de l’environnement est un enjeu mondial, mais elle doit s’appliquer localement. C’est ensemble, institutions, société civile et jeunesse que nous rendrons visible notre engagement commun pour un avenir plus vert et plus juste », a souligné M. Bondo Tshiani.
La participation de la cohorte « Toza Bilenge 2025 », de la délégation de l’Ue au Congo, dans cette action, témoigne davantage l’implication de cette jeunesse dans la préservation des écosystèmes.

L’ambassadrice de France au Congo, Mme Claire Bodonyi, a indiqué, pour sa part, qu’un accès public au parcours botanique de la Case De Gaulle sera ouvert une fois par an. Certaines espèces rares ou menacées y seront présentées dans un but de sensibiliser à la biodiversité. La date d’ouverture sera annoncée ultérieurement par les canaux officiels de l’ambassade.
A cette occasion, la coordinatrice de Human Empress, Mme Paule Sara Nguie, a rappelé que le développement durable commence par « une prise de conscience individuelle et collective ».
Elle a souligné le rôle clé de la jeunesse, porteuse d’innovation et de solutions adaptées au contexte local. « Les jeunes ont un rôle essentiel à jouer, car ils sont porteurs d’intelligence, d’innovation et de solutions durables pour leur pays. Ils doivent penser des réponses adaptées à notre contexte et accompagner la transition écologique de nos territoires », a-t-elle souligné.
Lauréate du programme « Ambassade verte » du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, l’ambassade de France au Congo s’inscrit, avec ce projet, initié par M. Laurent Taylor, dans cette démarche environnementale ambitieuse, visant à promouvoir la préservation de la biodiversité au sein des représentations diplomatiques à travers le monde. (ACI)

