BRAZZAVILLE, 06 AOÛT (ACI) – De la pandémie de la Covid-19 à l’épidémie à virus Ébola, en passant par le Sida, 70% des maladies nouvelles affectant l’humanité depuis 50 ans proviennent de la faune sauvage, a déclaré, le 5 août à Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault.
Pour elle, le coronavirus qui frappe l’humanité est en réalité le symptôme d’un modèle planétaire de dégradation de l’environnement qui, en brisant la cohabitation faite de respect et de distanciation entre l’homme, la nature et les autres espèces vivantes, a mis en contact ce qui n’aurait jamais dû l’être.
Intervenant sur le thème «Environnement et crise sanitaire (…)», lors d’une conférence-débat organisée en marge de la 1ère session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (Cese), elle a appelé les populations à mettre un terme à la déforestation et à assainir les villes.
Ainsi, elle les a exhortées à une prise de conscience collective. «Cette période de crise sanitaire nous oblige à réfléchir sur la nécessité de modifier nos comportements dans un sens plus responsable», a dit Mme Soudan-Nonault.
A son avis, lutter pour l’environnement et pour la biodiversité est donc au même moment lutter contre la pandémie et pour la santé, car moins il y a de biodiversité, plus le passage des maladies aux humains est favorisé.
En outre, elle a sollicité l’impulsion, le soutien et les avis éclairés des membres du Cese, tout en suggérant, entre autres, la formation des cadres dans le secteur de l’environnement. (ACI/Grace Dinzebi)
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