BRAZZAVILLE, 07 JUIN (ACI) – Le secrétaire du bureau exécutif du conseil municipal d’Owando, dans le département de la Cuvette, M. Sylvain Ebalé a souligné, le 5 juin à Kintélé, l’engagement du maire de ladite localité d’assurer la continuité des projets mis en place des villes résilientes, en vue de relever les défis.
M. Ebalé s’est ainsi s’exprimé à l’occasion de la journée mondiale de l’Environnement, dédiée au programme des villes résilientes. Placée sous le thème «Entre résilience et développement : quel avenir pour les villes congolaises ?», la journée s’inscrit dans le processus national de décentralisation, avec l’ambition de faire des villes de Nkayi (Bouenza) et d’Owando des modèles pour les autres collectivités locales du pays.
Conscient des enjeux, il a fait savoir que pour la question de pérennisation, le maire de la commune y travaille pour trouver des solutions. En outre, il a mentionné que pour la gestion des déchets solides, la mairie a investi dans des équipements pour soutenir les opérateurs de pré collecte. Selon M. Ebalé, les recettes locales sont également utilisées pour financer ces initiatives.
Par ailleurs, le secrétaire du bureau exécutif du conseil municipal a précisé que sa structure cherche à trouver de nouvelles stratégies pour augmenter les recettes locales, et garantir que les avancées ne disparaissent pas avec la fin du projet. Donc, il est nécessaire de préserver les acquis et de poursuivre sur la voie de la modernisation pour que la commune continue à progresser.
Il a également fait savoir que le projet pilote villes résilientes dans la commune d’Owando a été une véritable opportunité, pour cette municipalité en pleine création. En effet, M. Ebalé a souligné que grâce à l’assistance technique et aux différentes composantes du projet, la commune a pu bénéficier de formations d’aide, pour la gestion des eaux pluviales, des ordures et des travaux de voirie publique.
Dans le même cadre du programme de villes résilientes, le conseiller municipal de la ville de Nkayi, M. Denis Moungala a fait savoir que la commune de Nkayi « bien qu’elle ne soit pas une communauté urbaine, démontre qu’il est possible de mettre en place des outils et des moyens efficaces pour relever ces défis ».
Selon lui, grâce à une gestion proactive, cette localité a su mobiliser des ressources pour renforcer ses capacités institutionnelles et financières, illustrant ainsi le potentiel des collectivités locales à impulser un développement local durable, en cohérence avec les principes de la décentralisation.
A travers ce programme pilote, ces villes ont été transformées en espaces verdoyants, dotés d’infrastructures modernes d’assainissement et de systèmes optimisés de gestion des déchets. De plus, elles ont acquis des compétences accrues en matière de gouvernance urbaine, renforçant ainsi leur capacité à anticiper et à gérer les crises, a-t-il dit.
Poursuivant son propos, le conseiller municipal de la ville de Nkayi a souligné que les projets pilotes menés dans ces deux localités illustrent les bénéfices tangibles d’une approche résiliente, et nécessite de renforcer la capacité des collectivités locales à faire face aux catastrophes naturelles et aléas climatiques. (ACI/Nadège Makoubama)