BRAZZAVILLE, 11 OCT (ACI) – La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, a appelé, le 10 octobre à Brazzaville, les experts de l’environnement à s’investir pleinement dans l’analyse du paysage climatique, afin de prendre en compte les enfants, adolescents et jeunes dans les politiques de résilience liées au changement du climat.
Ouvrant l’atelier de validation du rapport de l’analyse du paysage climatique pour les enfants en République du Congo (Clac), elle a rappelé que la vulnérabilité des mineurs aux effets du changement climatique a motivé la conduite de cette étude, initiée en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Selon la ministre, cette étude porte sur l’évaluation et la prise en compte des enfants, adolescents et jeunes dans les politiques de développement de la résilience et les capacités d’adaptation au changement climatique. Elle s’articule autour des facteurs principaux comme le climat, l’environnement, l’énergie et les catastrophes.
L’étude vise, entre autres objectifs d’évaluer l’impact du changement climatique, de l’environnement, des désastres et de la dégradation de la biodiversité sur les enfants. Il s’intéresse également à promouvoir la participation active et l’engagement des enfants, adolescent et jeune en matière de climat énergie environnement des astres et de la préservation de l’environnement.
« J’ai mis en place par note de service du 19 juillet 2024, un comité technique en vue d’assurer le suivi et l’accompagnement technique dans de cette étude, laquelle a permis l’identification des domaines prioritaires pour une analyse plus approfondie et une intégration dans la programmation de l’Unicef et les programmes gouvernementaux et relatifs », a indiqué Mme Soudan-Nonault.
Pour sa part, le représentant adjoint de l’Unicef au Congo, Dr James Mugaji, a souligné que cette analyse soutient la politique nationale d’action climatique. Il a estimé que les recommandations validées par les experts contribueront à créer un sentiment d’appropriation nationale et à orienter les programmes des partenaires techniques et financiers dans les prochaines années.
« L’objectif ultime est de rendre les enfants du Congo, surtout les plus vulnérables, plus résilients au changement climatique », a-t-il déclaré, rappelant que les inondations de 2023 ont illustré l’ampleur des impacts dans le pays.
Il a également insisté sur la nécessité d’une mobilisation de tous les acteurs, notamment le gouvernement, la société civile, le système des Nations Unies, le secteur privé, les bailleurs, ainsi que les enfants et jeunes eux-mêmes, pour réussir l’adaptation, l’atténuation des risques et l’amélioration de la gestion des catastrophes environnementales.
Cette étude a été réalisée conjointement par le ministère en charge de l’environnement et l’Unicef. (ACI)