BRAZZAVILLE, 27 NOV (ACI) – Le directeur général du développement durable du ministère du Tourisme et de l’environnement, M. Germain Roch Mpassi Moumpassi, a exprimé, le 26 novembre à Brazzaville, la nécessité de réaliser les activités menées dans les eaux côtières, dans le respect des dispositions réglementaires en matière de préservation de l’environnement et de gestion durable des ressources naturelles.
Mpassi Moumpassi, représentant la ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudant-Nonault, a exprimé cette nécessité lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de consultation nationale des plans d’action des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan, organisé du 23 au 27 novembre.
Selon lui, en République du Congo, plusieurs activités tant industrielles que traditionnelles sont menées dans les eaux côtières avec des impacts sur les écosystèmes du milieu marin.
Cette rencontre, indique-t-on, s’inscrit dans le cadre d’une série de consultations nationales, en vue d’amender les projets des plans d’action des quatre protocoles additionnels, dans la perspective de transposer ladite Convention dans les corpus législatifs et réglementaires des pays parties.
Dans son discours d’ouverture, M. Mpassi Moumpassi a notifié que quelques initiatives en lien avec la préservation des écosystèmes marins sont en cours de réalisation, notamment le projet de création d’une aire marine protégée dans la baie de Loango qui est un sanctuaire et un lieu de reproduction des tortues marines.
De même, a-t-il poursuivi, les forêts de Mangroves, en proie à une forte dégradation du fait des activités anthropiques, font également l’objet d’une attention soutenue du gouvernement qui entend financer leur restauration et leur conservation avec l’appui des partenaires techniques et financiers.
L’objectif poursuivi par cet atelier est de présenter les projets des plans d’action des protocoles additionnels ainsi que la politique régionale aux parties prenantes, afin de recueillir les contributions et commentaires des participants, en vue d’améliorer et de finaliser lesdits plans d’action qui seront approuvés à la prochaine rencontre régionale.
Cet atelier, a dit M. Mpassi Moumpassi, est une opportunité pour la République du Congo d’amender les documents en examen, à la lumière des préoccupations spécifiques du pays.
La Convention d’Abidjan, signée en 1981, a-t-on appris, est un instrument de coopération en matière de protection, de gestion et de développement de l’environnement marin et côtier de la côte atlantique de l’Afrique de l’ouest, centrale et australe qui couvre une zone marine allant de la Mauritanie à l’Afrique du Sud pour un littoral d’un peu plus de 14.000 km. Elle constitue un cadre global pour tous les programmes liés aux ressources marines dans les pays parties à la convention.
Pour sa part, le coordonnateur des programmes sectoriels de la Convention d’Abidjan, représentant le secrétaire exécutif de ladite convention, M. Richard Dacosta, a fait savoir que la République du Congo abritera, au mois d’avril 2020, la 13ème conférence des parties contractantes à la Convention d’Abidjan. (ACI/Blanchard Boté)