BRAZZAVILLE, 20 SEPT (ACI) – Le Congo, en partenariat avec la Fao, a lancé, au cours d’un atelier tenu le 18 septembre dernier à Brazzaville, les études de faisabilité et consultations prévues dans le cadre du Projet ‘‘Appui à la préparation du Congo au Fonds vert climat’’, devant préparer son économie verte.
Ces études représentent environ 50% du projet. Il s’agit, entre autres, de celle relative aux Activités génératrices de revenus (Agr), porteuses pour réduire les pressions anthropiques sur les zones des tourbières du Congo, et l’étude de faisabilité technique et financière des projets d’énergie renouvelable, avec une emphase particulière sur le secteur de la biomasse.
Réalisées par World ressources institute (Wri), ces études et consultations visent à identifier les priorités du pays pour les activités qui seront soutenues par les bailleurs et les partenaires techniques et financiers, notamment le Fonds vert climat (Fvc).
Pour l’attaché au développement durable au ministère en charge de l’Environnement, coordonnateur dudit projet, M. Jean Frédérique Andea Vidalie, cet appui permettra la mise en œuvre des programmes et projets qui contribuent à l’effort global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en fournissant des alternatives économiques aux communautés vulnérables à travers le pays.
De son côté, M. Thechel Ekoungoulou, représentant la Fao à cet atelier, a souligné que le Congo a bénéficié d’une enveloppe de 617.000 USD du Fcv afin de renforcer les capacités de la cellule du Point focal national du Fvc en matière de coordination du processus de soumission des projets du pays au Fonds, notamment dans le cadre de l’utilisation des terres, des changements d’utilisation des terres et de la foresterie.
Ces secteurs représentent la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre (Ges), a-t-il précisé.
Le Congo a ratifié l’Accord de Paris et a donné sa Contribution déterminée au niveau national (Cdn), afin de prouver ses engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges), ainsi que la politique qui transite vers un développement conciliant enjeux économiques, bien-être social et protection de ses ressources naturelles, a-t-on rappelé.
Cet atelier a réuni, entre autres, les organisations de la société civile, les agences du système des Nations unies, des enseignants de l’Université Marien Ngouabi (Umng) et le secteur privé. (ACI)
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