Brazzaville, 17 Mars (ACI) – L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a organisé, le 13 mars à Brazzaville, une causerie-débat entre écoles, dans le cadre de la célébration de la 115e journée internationale des droits de la femme, en vue d’édifier les filles et les femmes sur les moyens de revendication de leurs droits.
Lors de cette causerie-débat placée sous le thème : « Autonomisation des filles/femmes comme clé d’une vie saine », les élèves des lycées Chaminade et de la Révolution ont discuté sur des aspects devant leur permettre également de mener une vie saine et de prendre des mesures responsables.
« Notre vœux est de sensibiliser sur l’importance de l’autonomisation de la femme tout en accentuant sur l’éducation et en dénonçant les stéréotypes », a déclaré le directeur régional par intérim le Dr Chikwe Ihekweazu.
Selon certains participants, l’autonomisation valorise la femme, mais ils déplorant le fait qu’elle se rime parfois avec libertinage. Les femmes, ont-ils soutenu, préfèrent se pavaner et exhiber leur tenue le 8 mars, soulignant la nécessité d’un accompagnent de tous les acteurs.
Au cours de la confrontation, d’autres participants ont démontré qu’au contraire, la femme consacrant sa vie a travaillé à longueur de journées, court le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Selon eux, cette situation ne permet pas de bâtir une société équitable, si la santé mentale des femmes est totalement détruite.
Tenant compte de l’attitude, la pertinence et l’éloquence, le Lycée de la Révolution a remporté le prix meilleurs arguments avec 561,5 contre 532 points pour le Lycée Chaminade.
Pour les chefs d’agences onusiennes, il est impératif de miser sur l’éducation pour mieux favoriser l’autonomie de la femme, en de bâtir une société plus forte et plus équitable.
La représentante de l’Unesco, Fatoumata Marega a, quant à elle, a reconnu les efforts que fournissent les femmes au foyer : « même la femme qui ne va pas au travail mais qui prend soin de son ménage mérite respect et admiration pour le vivre-ensemble », a-t-elle dit.
A cette occasion, des vidéos produites par le Fnuap, l’Oms et l’Unesco abordant les violences basées sur le genre ont été projetées.
Dans son mot de clôture, la représentante de l’association du personnel de l’Oms Afrique, Mme Carine Amona, a indiqué que l’urgence d’agir pour une vie plus saine et plus juste s’impose et implique à la fois les gouvernements, les communautés et les familles. (ACI/Brègie PAMBOU).