DJAMBALA, 13 MARS (ACI) – La ville de Djambala, chef-lieu du département des Plateaux, a vibré, le 8 mars dernier, au rythme de la 115ᵉ Journée internationale des droits des femmes, marquée par une parade festive et un fort engouement des femmes venues de différents départements ont marqué.
Placé sous le thème international «Pour toutes les femmes et filles, droits, égalité et autonomisation», et déclinée au niveau national sous le slogan «Femmes congolaises face aux enjeux de l’autonomisation», cet événement a permis aux femmes de s’exprimer et de dénoncer les violences conjugales et sexuelles dont certaines sont victimes.
La cérémonie s’est déroulée en présence de personnalités telles que le Premier ministre, M. Anatole Collinet Makosso, la première dame et marraine de l’événement, Mme Antoinette Sassou-N’Guesso, ainsi que des membres du gouvernement, des parlementaires, des représentants des agences des Nations Unies, et des autorités locales, dont la Reine Ngalifourou.
L’intonation de l’hymne dédié aux femmes et des rituels, chants et danses traditionnels tékés, reflétant l’identité culturelle de la région ont marqué cette parade. Des centaines de femmes, représentant des administrations publiques et privées, des associations, des partis politiques, de la communauté angolaise et des confessions religieuses, ont défilé dans des tenues ornées de motifs symboliques du 8 mars, au son entraînant de la fanfare des kimbanguistes.
Les participantes ont brandi des pancartes avec des messages forts tels que « Primature : Réformons l’Etat pour garantir l’égalité des droits et assurer l’épanouissement de la femme congolaise», «Ensemble, comblons le fossé pour parvenir à l’égalité de genre» et «Des femmes fortes, nous bâtissons l’avenir». Ces revendications ont été accompagnées de vœux et de soutiens aux initiatives d’émancipation des femmes, tout en appelant à une plus grande participation des femmes à la vie politique et sociale du pays.
Sur le plan économique, cette célébration a également été bénéfique pour les commerçants locaux et ceux d’ailleurs, ayant profité de l’afflux de participantes. Les ventes de tenues traditionnelles, de pagnes aux motifs symboliques et de denrées alimentaires ont connu une hausse significative. Les restaurants, buvettes, salons de coiffure et couturiers ont également enregistré une augmentation de leur activité, mobilisant la main d’oeuvre locale.
Ainsi la journée internationale des droits des femmes s’est imposée non seulement comme un moment de célébration, mais également comme un levier économique essentiel pour les commerçants et prestataires de services. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)

