BRAZZAVILLE, 09 SEPT (ACI) – Un accord de partenariat a été signé, le 7 septembre dernier à Brazzaville, entre l’Agence foncière pour l’aménagement des terrains (Afat), et la Fédération des terriens du Congo (Ftc), sous le patronage du ministre des Affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le parlement, M. Pierre Mabiala.
Ce partenariat public-privé, qui pose les bases d’une collaboration juridique, technique et financière et d’un bouleversement culturel en matière de gestion foncière, a été signé à l’issue du séminaire de sensibilisation et de formation des agents de l’Afat et des acteurs fonciers sur les outils de l’aménagement foncier, tenu du 6 au 7 septembre dernier.
A la fin de leurs travaux, les participants ont formulé plusieurs recommandations, parmi lesquelles la mise en place d’un cadre formel de concertation réunissant les différents acteurs publics et privés de l’aménagement foncier.
Parmi ces recommandations, figurent également l’élaboration et la vulgarisation d’un manuel de procédures sur l’aménagement foncier, la mise en place d’un observatoire foncier, la représentativité de l’Afat dans tous les départements, la construction d’une base de données des réserves foncières.
L’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources, la création des conditions d’implantation de la gestion axée sur les résultats (Gar) et l’usage du droit de préemption urbain de l’Afat font également partie des recommandations de ce séminaire.
A l’occasion de cette rencontre, la représentante résidente adjointe du Pnud au Congo, Mme Emma Ngouan-Anoh, a remis un lot de matériels à la directrice générale de l’Afat, Mme Chardelle Nguesso Ayessa.
Dans son mot de clôture, M. Mabiala a déclaré que le partenariat Afat-Ftc constitue une avancée significative. Ce partenariat, a-t-il poursuivi, associe deux acteurs majeurs, dont l’un est pourvu de l’expertise technique en matière d’aménagement, tandis que l’autre jouit de la propriété foncière.
Toutes les conditions, a-t-il indiqué, sont maintenant réunies pour que la vente ainsi que l’occupation des terres et terrains préalablement viabilisés soient effectives et conformes à la loi.
Pour lui, il incombe désormais aux deux partenaires l’obligation de mettre à la disposition des demandeurs des terres et terrains juridiquement sécurisés et adaptés aux spécifiques de culture d’industries de services, de loisir ou d’habitation parfaitement exempts de toutes menaces d’érosions, d’inondations, d’affaissement ou de glissement des terres et terrains prêts à l’emploi. (ACI/Blanchard Boté)