BRAZZAVILLE, 19 AOÛT (ACI) – Le Conseil des ministres a adopté, le 18 août à Brazzaville, le projet de décret portant approbation du plan d’aménagement de l’Unité forestière d’aménagement (Ufa) Mimbéli-Ibenga située dans la zone 1 Likouala du secteur forestier nord.
Prenant la parole à cette occasion, la ministre de l’économie forestière, Mme Rosalie Matondo, a dit qu’en application des dispositions des articles 75 à 88 de la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier, le Congo mène une politique d’aménagement des concessions forestières devant permettre une gestion durable des ressources forestières et garantir un approvisionnement soutenu de la transformation du bois.

A cet égard, elle a précisé que la Congolaise industrielle des bois (Cib-Olam), attributaire de la concession Mimbéli-Ibénga par convention d’aménagement et de transformation n°2/MEFDD/CAB/DGEF, confirmée par l’arrêté n°3024/MEFDD/CAB, ces deux actes ayant été signés le même jour, soit le 6 avril 2016, s’est vu confier une superficie d’environ 669.589 hectares.
Selon, Mme Matondo, la Cib-Olam a réalisé un inventaire multi ressources pour évaluer les potentialités du bois, de la faune et des produits forestiers non ligneux de la concession, une étude écologique qui a permis d’identifier les impacts de l’exploitation forestière et autres activités anthropiques sur les écosystèmes et de proposer des mesures d’atténuation et une étude socioéconomique sur l’évaluation des activités des populations locales, afin de mieux articuler les politiques de réduction de la pauvreté.
De même, cette compagnie a fait un découpage de l’unité Mimbélé-Ibénga, permettant une gestion rationnelle de l’espace, en conciliant la production des bois, la collecte des produits forestiers non ligneux, la protection de la conservation des écosystèmes forestiers et le développement socioéconomique des populations riveraines.
Ces travaux ont fait l’objet d’une rédaction des rapports d’études, de l’examen et de la validation des rapports par une commission interministérielle ainsi que de l’élaboration et de l’adoption du plan d’aménagement. Il s’agissait donc de concilier les intérêts économiques, sociaux et écologiques en présence.
A cet effet, le découpage de l’Ufa tient compte des séries de production des bois d’œuvre, afin de soutenir leur production à des fins économiques, de protection des écosystèmes fragiles, de conservation et de préservation des espèces de faune et de flore, ainsi que de développement communautaire des populations riveraines grâce à un fonds de développement local alimenté par une redevance versée par la société, évaluée par mètre cube de bois commercialisable et de recherche, afin d’intégrer les aspects de recherche scientifique dans l’exploitation. (ACI/Marlyce Tchibinda)
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